Le Centre de promotion de la Société civile sous la tutelle du ministère chargé des Relations avec les Institutions (CPSC/MCRI), organise, les 6 et 7 novembre à Grand-Popo, un atelier de réflexion pour l’instauration au Bénin d’un mécanisme de coordination et de mise en réseau thématique des Organisations non gouvernementales et autres associations de développement. Il a été ouvert, hier jeudi 6 novembre, par le ministre en charge de la Société civile.
Par Didier Pascal DOGUE
Comment amener les Organisations non gouvernementales et les autres associations de développement à contribuer à l’émergence d’une gouvernance nationale démocratique et efficace, et à construire une expertise collective citoyenne ? Comment les amener à construire le dialogue avec les autres parties prenantes, en vue d’un développement durable? Selon le directeur du Centre de promotion de la Société civile Yessoufou Yolou Bamisso, ce sont les interrogations auxquelles devront répondre pendant les deux jours que dureront les travaux, les représentants des structures étatiques, les acteurs de la Société civile et les autres acteurs de développement. Pour lui, il s’agit d’instaurer au Bénin un mécanisme de coordination et de mise en réseau thématique des ONG et autres associations de développement.
Ainsi, les participants à l’atelier devront mieux s’organiser pour être une véritable force de propositions, a rappelé le directeur général du Centre de promotion de la Société civile. La rencontre, explique-t-il, vise à accompagner et à renforcer toutes les institutions qui œuvrent pour la paix et le développement, pour emprunter les mots du ministre Gustave Dépo Sonon qu’il citait.
Et comme l’a rappelé le ministre chargé des Relations avec les Institutions, Gustave Dépo Sonon, lançant l’atelier, ses attentes sont de taille. Il s’agit de «La proposition d’un cadre réglementaire et d’une stratégie réaliste et efficace de mise en réseau, inspirés d’expériences de terrain et basés sur une approche de partenariat multi acteurs et multi dimensionnel». Dans ce cadre, poursuit-il, trois dimensions essentielles focalisent l’attention. A savoir la dimension du renforcement des compétences individuelles où les questions liées au leadership stratégique sont traitées, celle de l’organisation avec une attention particulière aux aspects de l’identité ainsi que les critères d’efficacité et d’efficience. Il y a enfin, la dimension du renforcement relationnel par la collaboration avec d’autres acteurs (Etat, collectivités locales, secteur privé et PTF) et l’amélioration d’un cadre institutionnel adapté aux besoins des organisations et aux exigences en matière de participation à la gestion des politiques de développement national " et "Mise en réseau thématique des ONG et autres associations de développement : état des lieux, stratégie de mise en œuvre, atouts et perspectives" ont été présentées. Elles ont été suivies de débats et de travaux en groupes mis en place suite au partage d’expériences que des responsables de réseaux ont présenté à l’assistance.
L’atelier prend fin ce jour.
