elon des experts juridiques, un tiers à peine des frontières maritimes en Afrique ont fait l'objet d'accords définitifs entre États.
La Côte d'Ivoire et le Ghana en Afrique de l'Ouest, la Somalie et le Kenya à la pointe orientale du continent, ont décidé au cours du dernier semestre de porter devant des instances juridiques internationales les différends les opposant au sujet de leurs frontières maritimes.
>>> Le Ghana demande à un tribunal international de trancher son différend maritime avec la Côte d'Ivoire
Cette solution de dernier recours intervient après des années de négociations bilatérales infructueuses. Mais, plus important, la question de la délimitation de leurs frontières maritimes n'a gagné réellement en importance que durant la dernière décennie, à mesure que les prospections pétrolières et gazières au large de leurs côtes ont pris de l'ampleur. Et le risque est grand qu'il ne s'agisse là que d'un début.
Une étude sur ce sujet, consultée par l'agence Reuters, a été menée par Robert Van De Poll, responsable du droit maritime au sein du groupe d’ingénierie hollandais Fugro, et David Bishopp, responsable de la stratégie de l'entreprise pétrolière portugaise Galp Energia.... suite de l'article sur Jeune Afrique