Passation de charges à la Présidence de la Cour Constitutionnelle: La cour Holo s’installe et promet servir la République avec respect #aCotonou

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Passation de charges à la Présidence de la Cour Constitutionnelle: La cour Holo s’installe et promet servir la République avec respect

Publié le mercredi 12 juin 2013 | L`événement Précis

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Passation de charges à la Présidence de la Cour Constitutionnelle: La cour Holo s’installe et promet servir la République avec respect

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Hier dans la salle de conférence de la Cour Constitutionnelle, le désormais ancien Président de l’institution, Me Robert Dossou a passé la main à son successeur, le Professeur Théodore Holo. Après la signature des documents relatifs à la passation de charges, Me Robert Dossou s’est prononcé en quelques mots sur ses nouvelles occupations. « Je m’en vais me reposer et me consacrer à la réflexion sur des thèses de mémoire », a-t-il déclaré avant de souhaiter une bonne chance à son successeur. Un successeur qui, dans une déclaration faite après la passation de charges se veut rassurant quant à l’accomplissement de sa mission à la tête de cette haute juridiction constitutionnelle. « Je n’ai pas d’autres chantiers que de servir la République dans le respect des missions qui sont assignées à la Cour Constitutionnelle », a promis le nouveau Président la Cour Constitutionnelle, le professeur Théodore Holo avant d’inviter les autres sages de l’institution à se joindre à lui pour que la « tradition soit respectée et que la légitimité de la Cour soit utile pour le renforcement de la démocratie et de l’Etat de droit dans notre pays ».
L’intégralité de la déclaration du professeur Théodore Holo, nouveau Président de la Cour Constitutionnelle après la passation de charges

Nous aurons une vision concertée des choses, de chaque acte que nous poserons »
« Je me réjouis d’abord de la confiance que les conseillers ont placée en moi. Car, comme vous le savez, d’après notre Constitution, le Président de la Cour Constitutionnelle est élu par ses pairs. Dans leur choix, ils ont voulu associer et l’expérience et l’ancienneté en m’élisant comme Président et notre doyen d’âge comme Vice-président. Le Président Robert Dossou l’a rappelé tout à l’heure. L’Etat est une continuité. C’est en ce sens qu’il y a passation de charges. Mais ce qu’il a oublié de dire, c’est qu’en 1972, quand je préparais mon DESS en France, je l’ai déjà rencontré comme Assistant de l’un de mes professeurs et quand je suis revenu servir dans mon pays en 1979 à la Faculté de Droit du Bénin, il était déjà Doyen. Ce qui fait que nous avons des valeurs communes pour servir la République, ici comme ailleurs, surtout pour le rayonnement du droit. Au lendemain de la Conférence nationale, comme vous le savez, la Cour Constitutionnelle a été instaurée pour servir de clé de voûte à la Constitution, à l’édifice démocratique, de la préservation de la paix, de la promotion de l’Etat de droit et de la défense des libertés fondamentales. Quel que soit le renouvèlement à la tête de la juridiction, chaque équipe est tenue d’assumer pour l’histoire, cette responsabilité. Je dois pouvoir compter sur les conseillers de la Cour Constitutionnelle pour que la tradition soit respectée et que la légitimité de la Cour soit utile pour le renforcement de la démocratie et de l’Etat de droit dans notre pays. Je n’oublie pas le personnel sans lequel nous ne pouvons pas accomplir la mission qui est la nôtre. Je sais pouvoir compter sur le soutien, la collaboration des uns et des autres pour que cette mission soit accomplie.

Nous aurons une vision concertée des choses, de chaque acte que nous poserons dans la volonté qui est la nôtre d’assurer les valeurs fondamentales des missions que les pères fondateurs ont confiées à la Cour Constitutionnelle. Je serai avare en intervention, c’est pourquoi je réponds aujourd’hui à certaines de vos préoccupations. Mais à partir de demain, nous avons une obligation de réserve. De toute façon, nous serons attentifs à vos différentes observations, à vos différents commentaires. Je souhaite que vos observations se fondent sur le droit et non sur des spéculations parce que vous avez l’obligation d’éclairer l’opinion publique, d’éclairer vos lecteurs afin qu’ils soient convaincus de la pertinence de vos analyses des actes que nous posons au niveau de la Cour Constitutionnelle. Je n’ai pas d’autres chantiers que de servir la République dans le respect des missions qui sont assignées à la Cour Constitutionnelle ».

Propos recueillis par Donatien GBAGUIDI

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