La campagne cotonnière 2014-2015 n’augure rien de bon. Ça se sent déjà. Et pourtant, le gouvernement se résigne à masquer la vérité et développe une campagne mensongère. Toujours est-il que par sa gestion calamiteuse, le gouvernement occasionnera une perte de plus de 175 000 tonnes de coton à la récolte. Une perte énorme, aux conséquences incalculables, quand on connaît les effets des dommages collatéraux que cela ne manquerait pas d’avoir sur les paysans, et sur l’économie nationale.
Parmi les explications liées à cet échec, il y a le faible taux de germination de production du coton dû à la mauvaise qualité de la semence de coton utilisée. Le gouvernement a sûrement manqué d’expertise et de conseils avisés. Par ailleurs, la mauvaise qualité de la semence aurait pu être absorbée par l’utilisation d’engrais d’une qualité incontestable et en grande quantité. Or, il est de notoriété publique que, pour la campagne 2014-2015, le Npk et l’Urée distribués aux cotonculteurs, étaient en quantité insuffisante, nettement en deçà des besoins pour une récolte réussie. A quoi est due cette incapacité du gouvernement à fournir en quantité suffisante l’engrais de bonne qualité, et suffisamment aux producteurs ? Nul ne saurait répondre avec satisfaction. Conséquences, il y a moins de capsules dans les champs de coton, les feuillages ayant pris le pas sur le reste. Comme on peut le constater à loisir, le gouvernement n’arrive pas toujours à maîtriser la filière et la campagne cotonnière 2014 -2015 ne fera pas exception. Dernier exemple qui illustre bien le fait que le gouvernement se soit gouré sur toute la ligne, on a plus laissé, pour cette campagne, la place aux insectes ravageurs, que par le passé. Les produits de traitement, surtout les insecticides étaient aussi de mauvaise qualité. Il urge que le gouvernement se ressaisisse, afin que la production et la gestion du coton retournent aux vrais professionnels.