Avec la rareté de l’énergie électrique caractérisée par des coupures intempestives du courant électrique, les autorités béninoises avec l’appui financier de l’UEMOA viennent d’introduire dans nos villes et campagnes des lampadaires solaires photovoltaïques. Une belle initiative qui souffre de nombreuses insuffisances qui à terme risque de devenir un cauchemar pour les bénéficiaires.
Sur financement de la commission de l’Uemoa, des lampadaires publics photovoltaïques sont en installation actuellement dans les zones les plus déshéritées de nos villes et campagnes. Un projet de développement certes, mais qui souffre de beaucoup d’insuffisances. Notamment l’entretien et la maintenance de ces panneaux solaires et photovoltaïques en cas de panne.
Selon nos investigations, aucune société n’a été designée pour assurer ce service. Ni la Société béninoise d’énergie électrique (Sbee), ni l’Abern ( Agence béninoise pour l’énergie renouvelable ) ne sont en mesure de nous révéler l’identité de la société ayant en charge l’entretien et la maintenance desdits lampadaires solaires.
Ce qui amene à douter de la sincérité des gouvernants, puisque sans maintenance le projet ne durera que le temps d’un feu de paille.
Qu’est-ce qu’un panneau photovoltaïque ?
Le principe consiste en la transformation directe de la lumière du soleil en énergie électrique au moyen de cellules généralement à base de silicium. Cet élément est en fait un semi-conducteur dont les propriétés sont à mi-chemin entre le métal et l’isolant. Le silicium (contenu dans le sable) permet de relayer du courant électrique tout en stockant des informations. Par un procédé électro-physique le panneau solaire recevant des photons, particules de lumière, pousse des électrons à circuler dans un circuit électrique et génère ainsi du courant. Il faut savoir qu’il n’est pas nécessaire de vivre dans un pays chaud pour qu’un panneau photovoltaïque soit efficace. L’important est l’exposition pour une bonne captation de la lumière.
