Programme d’échanges culturels et linguistiques du Corps Formateur d’Officiers de Réserve : Remise de certificat à des sous-officiers des armées béninoise et américaine
Publié le mercredi 12 juin 2013 | La Presse du Jour
Le lundi 10 juin 2013, S.E. Michael A. Raynor, Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique près le Bénin et le Chef d’état-major général des Forces Armées Béninoises, le Contre-amiral Denis Gbessemehlan ont procédé à la remise de certificat à des sous-officiers de l’armée béninoise et de l’armée américaine lors de la cérémonie de clôture du programme d’échanges culturels et linguistiques du Corps Formateur d’Officiers de Réserve Américains. Le programme d’échanges culturels et linguistiques offre aux futurs officiers militaires l’occasion d’approfondir leurs connaissances en langues étrangères ainsi que leurs sensibilités interculturelles, deux éléments essentiels pour une communication efficace sur le terrain.
Dans l’allocution qu’il a prononcée à cette cérémonie de remise de diplômes, S.E. Michael A. Raynor, Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique près le Bénin, a dit ceci : « Le Gouvernement des Etats-Unis et celui du Bénin jouissent d’une excellente coopération dans les domaines de la formation et de l’assistance militaires ; et ce programme qui en est à sa troisième édition est le résultat de l’excellence de cette coopération. J’espère sincèrement que les compétences que vous avez acquises et les relations que vous avez créées à travers ces activités vous serviront toute votre vie. Je suis très heureux que nos élèves officiers Américains aient eu l’occasion de découvrir une partie du riche patrimoine culturel du Bénin, en visitant quelques-uns de mes sites préférés à Bohicon, Ouidah, Porto-Novo et Cotonou. Aux futurs officiers Béninois de l’Ecole Nationale des Officiers de Toffo, je voudrais témoigner ma profonde reconnaissance pour l’hospitalité et l’esprit de camaraderie dont vous avez fait preuve à l’endroit de nos élèves officiers du programme ROTC. J’apprécie les efforts que vous avez consentis pour permettre à ces élèves officiers Américains de se sentir chez eux et je vous félicite tous pour les efforts que vous consentez dans le cadre de votre formation ici à Toffo. Tout comme il est important que les cadets du programme ROTC s’activent à renforcer leurs compétences en Français, je voudrais vous encourager à continuer l’apprentissage de la langue Anglaise puisqu’elle va promouvoir des relations plus étroites entre nos deux pays et vous sera certainement utile quelles que soient vos ambitions futures ». Pour sa part, le Contre-amiral Denis Gbessemehlan, Chef d’état-major général des Forces Armées Béninoises, a dit ceci : « Cette nouvelle expérience que constitue la tenue de ce module de formation a pour objectif d’initier nos stagiaires dès leur formation initiale à la pratique tant orale qu’écrite de la langue anglaise. Dans le contexte actuel de mondialisation et surtout d’engagements interalliés de nos forces, il apparaît évident qu’il n’est point possible d’échapper à la pratique de la langue anglaise, vecteur indéniable d’information et de communication ».
Les participants Américains à ce programme sont choisis parmi les élèves officiers du Corps Formateur d’Officier de Reserve ou ROTC qui est un programme prestigieux à l’issue duquel soixante-dix-huit pour cent des officiers de l’armée des Etats-Unis sont nommés officiers. Les élèves officiers du programme ROTC font partie de l’élite de l’armée Américaine. De grands chefs militaires comme l’ancien Secrétaire d’Etat Américain, j’ai nommé le Général Colin Powell et l’ancien Secrétaire à la Défense Léon Panetta, font partie des diplômés du programme ROTC.
A l’issue des trois semaines de séjour au Bénin dans le cadre de ce programme, les formateurs de la délégation américaine ont partagé leurs expériences avec un total de soixante-neuf (69) cadets de l’Académie militaire de Toffo en provenance du Bénin, du Burkina-Faso, de la Côte-d’Ivoire, du Congo, du Gabon, de la Guinée Conakry, du Niger, du Sénégal et du Togo. Pendant chacune des rotations, les cadets africains étaient divisés en trois groupes de travail (niveau supérieur, niveau intermédiaire et niveau débutant) et ont dû passer un examen de fin de formation afin de valider les critères exigés pour l’obtention du diplôme.