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La Nation N° 5758 du 11/6/2013

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Départ de Robert Dossou de la tete de la cour constitutionnelle : que compte faire Boni Yayi d’un plus proche qui n’a pas demerite ?
Publié le mercredi 12 juin 2013   |  La Nation


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© Autre presse par DR
Le président de la République S.E.M Bony Yayi


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Après la cérémonie de passation de charges ce mardi entre Robert Dossou et Théodore Holo, actuel président élu de la Cour constitutionnelle, le président sortant claque définitivement les portes de l’institution. En raison des mérites et du parcours élogieux de Me Dossou, il convient de se demander, ce que le Chef de l’Etat compte désormais faire de lui après cinq ans de veille constitutionnelle réussie...

Contrairement à ce que disent certaines langues au sujet des mésententes entre le Chef de l’Etat et l’ancien président de la Cour constitutionnelle, Me Robert Dossou qui n’a pas démérité dans sa gestion de l’institution ces dernières années, pourrait être rappelé à tout moment pour occuper d’autres fonctions non moins importantes dans l’animation de la vie de l’Etat béninois. Evidemment, le pays a encore besoin de profiter des expériences emmagasinées par ce haut cadre qui n’a pas fini de livrer toutes ses connaissances pour l’intérêt supérieur de la nation. Le Chef de l’Etat qui a besoin des hommes compétents pour l’aider sur son chantier de la refondation, doit pouvoir trouver en l’homme, un vrai technicien chevronné. D’ailleurs, Boni Yayi a reconnu les mérites de l’ancien président de la Cour constitutionnelle et l’a reconnu publiquement en le hissant au rang de ses prédécesseurs de l’institution notamment Mme Elisabeth Pognon et Mme Conceptia Ouinsou. C’était à l’occasion de la cérémonie de prestation de serment et d’installation officielle des nouveaux conseillers de la Cour constitutionnelle qui a eu lieu vendredi dernier au Palais de la Marina à Cotonou. Cette appréciation profonde témoigne de la part du Chef de l’Etat, le mérite exceptionnel qu’il convient de reconnaître à l’homme. Ceci pourrait bien évidement valoir une nouvelle promotion. C’est Boni Yayi qui a voulu en 2008 que Me Robert Dossou préside aux destinées de cette haute institution en matière constitutionnelle dans notre pays. Jusqu’à aujourd’hui encore, rien n’a visiblement mis à mal les relations qu’il y avait entre eux deux. Cette posture pourrait susciter une nouvelle et plus importante mission de l’Etat pour le Me Robert Dossou qui ne démérite pas.

Justin EDIKOU

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