Message de L’honorable Baní Samari, Président du parti Impulsion pour une nouvelle vision de la démocratie (Invr-Kokari)
Félicitations ! Parce que vous êtes à votre deuxième tentative. C’est un signe de courage et de détermination dans le combat pour la sauvegarde des acquis démocratiques obtenus de haute lutte. Je voudrais aussi vous dire merci. Merci pour le grand honneur que vous avez à notre parti, "Impulsion pour une nouvelle vision de la démocratie" (Invr-Kokari), en l’invitant ce 11 septembre 2014 à votre siège pour lui exprimer le souhait de le voir se joindre à vous pour qu’ensemble, nous menons le combat, qui, à nos yeux, est un combat de dignes fils de notre pays qui refusent :
La mauvaise gouvernance et l’égocentrisme qui sont les géniteurs de beaucoup de maux dont souffre aujourd’hui notre pays, notamment :
- l’affairisme au sommet de l’Etat. La conséquence de cet état de fait est la mauvaise qualité des infrastructures (routes et bâtiments) et des fournitures de qualité très douteuses (intrants agricoles)
- la confiscation des libertés publiques et de la démocratie qui se traduit par l’indifférence totale du gouvernement dans l’organisation des élections communales, municipales et locales. Oui ! il y a indifférence coupable du gouvernement dans l’organisation de toutes les élections. Sinon, comment comprendre qu’aucune loi relative à toutes les élections n’est à l’initiative du gouvernement, avec à la clé, des tergiversations dans le financement du Cos-Lépi ?
- l’érection du mensonge grossier et hideux en système de gouvernance
- l’endettement de notre pays avec des taux d’intérêt hors normes. C’est la conséquence de la précipitation dans le choix des projets et des nombreuses promesses non tenues
- le rejet systématique de la vérité et la mise à l’écart de ceux qui osent la prôner. Certains l’ont bien compris et ils préfèrent mentir afin de mieux sucer le sang de nos concitoyens.
En effet, Mesdames et Messieurs, comment comprendre la confusion qui fait que le gouvernement entre les sciences et les techniques et les sciences politiques dans l’agriculture en général et la culture du coton en particulier ?
Cette confusion est à la base du cafouillage et le branle-bas que le dernier des Béninois peut observer dans la filière coton. C’est honteux pour notre pays de se comporter comme si la production du cotonnière était une nouveauté. Je suis souvent meurtri avec des expériences avérées, incapable de dire la vérité. En tout cas, les uns et les autres doivent savoir que les résultats de la campagne cotonnière 2014-2015 seront véritablement loin des attentes. On n’a eu dans notre pays, des présidents de la République qui n’ont jamais mis pieds dans un champ de coton et qui ont atteint des niveaux de production de plus de 400.000 tonnes de coton. N’en déplaise à tous ceux qui veulent produire du coton à la télévision et à la radio.
La suprématie du moi au détriment des questions d’intérêt national : Sinon, comment peut-on comprendre qu’on ait pu troquer le poste de président de la commission de la Cedeao qui est un poste exécutif de durée d’au moins 05 ans avec celui de président de l’Union Africaine, qui est un poste honorifique d’une durée de 01 an ? Comment comprendre le retrait sine die de la candidature du Bénin au poste de Secrétaire exécutif de l’autorité du bassin du Niger au profit d’une candidature nigérienne ? La majorité des membres de cet organisme international attendait cette candidature de ce cadre émérite du Ministère des mines, de l’énergie et de l’eau.
Aussi, comment peut-on comprendre, l’échec de notre compatriote, la ministre de la Santé, Dorothée Gazard au poste de Directrice pour la région Afrique de l’Oms ? Les faits sont nombreux.
Et pour terminer, Mesdames et Messieurs, Honorables invités, nous devions de nous convaincre que tout démocrate convaincu doit être profondément opposé à un changement anticonstitutionnel du pouvoir lorsque les règles du jeu sont respectées. Or, aujourd’hui, au Bénin, nous sommes très loin du respect des règles. Nous nous devons donc de nous lever tous pour imposer à toutes les institutions de la République, le respect scrupuleux de nos textes. Sinon, il ne faut pas hésiter à pousser jusqu’à un changement anticonstitutionnel du pouvoir. Levons-nous tous pour que vive le Bénin. Tous, levons-nous pour que vive la démocratie avec tous ses acquis.
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