Dans le cadre du développement du partenariat public-privé pour la formation et la production, l’Université d’Agriculture de Kétou à travers l’Ecole d’Aquaculture de la Vallée a signé une convention avec le Centre de Recherche et d’Incubation aquacole du Bénin(CRIAB) de la Fondation Tonon. La cérémonie fort simple s’est déroulée au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique sous la présidence du recteur de l’UAK, Jean T. Claude Codjia.
Impliquer les professionnels dans la formation et la recherche. C’est le souci qui anime l’Université d’Agriculture de Kétou à conclure un partenariat avec la Fondation Tonon en faveur de l’Ecole d’Aquaculture de la Vallée. Avant la signature des documents, André Boya Aboh, directeur de l’Ecole d’Aquaculture de la Vallée, a fait une brève présentation de son établissement en précisant ses missions et ses objectifs. Notamment, il a indiqué que sa vocation est d’accompagner de façon efficiente la mise en œuvre de la politique de production aquacole dans sa diversité poissons, crevettes, crabes, huîtres et algues. Pour donner un contenu à cette vocation, l’Ecole d’Aquaculture de la Vallée ne saurait faire route seule. Aussi a-t-elle senti la nécessité de signer un partenariat avec la Fondation Tonon qui dispose d’un centre aquacole et d’incubation. Selon lui, le Centre de Recherche et d’Incubation aquacole du Bénin de la Fondation Tonon détient la plus grande capacité de production annuelle de poissons marchands évaluée à 450 tonnes, alors que deux millions d’alevins de tilapia sont produits. «Cette production est réalisée avec des technologies et des équipements diversifiés et de pointe», a souligné André Boya Aboh, ajoutant que la cérémonie vient conclure un partenariat démarré dans l’informel. A son tour, Gilbert Cossi Tonon, président de la Fondation Tonon, s’est réjoui que la signature soit enfin devenue réalité. A l’en croire, il s’agit d’un mariage entre Dieu et les hommes. « Un tel mariage est à vie », a-t-il assuré avant de souligner que le respect des engagements par les deux parties est la condition pour que ce partenariat soit pérennisé. Il s’est dit prêt à mettre l’expertise de son centre à disposition pour une formation professionnelle réussie des étudiants de l’Ecole d’Aquaculture de la Vallée.Revenant sur l’ampleur du travail réalisé par le centre de la Fondation Tonon, le recteur de l’Université d’Agriculture de Kétou, Jean T. Claude Codjia, a fustigé la tendance développée au Bénin qui consiste à chercher loin, ce qui est pourtant disponible sur place. A ce sujet, il a salué la clairvoyance du ministre d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, François Abiola. Ce dernier, a-t-il relevé, se bat pour la symbiose entre le savoir académique et le savoir endogène. Il partage avec le ministre la conviction que c’est «le maçon qui forme le maçon».Pour apprécier le partenariat entre l’UAK et la Fondation Tonon, Alou Sanni Doko, secrétaire général adjoint du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a noté qu’il permettra d’augmenter l’employabilité des étudiants de l’Ecole d’Aquaculture de la Vallée.
