La Police est plus que jamais déterminée à en découdre avec les malfrats forte des premiers moyens mobilisés par le gouvernement du Président Boni YAYI et du soutien du Ministre Simplice Dossou CODJO. Simplice Dossou CODJO est allé galvaniser le moral de troupe sous l’œil du directeur général de la Police Nationale, Louis Philippe Sessi Houndègnon le vendredi 14 novembre 2014 à l’Ecole Nationale de Police.
Aux grands maux, les grands remèdes. Pour aller à l’assaut des malfrats qui tentent de troubler la quiétude des populations béninoises, surtout en cette fin d’année, le ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et des cultes a décidé de sortir la grande artillerie. Elle est composée des Raids, Bac, USEF, CRS et des unités de sécurité fluviale. C’est avec cette artillerie que les forces de sécurité publique mobilisées sous la coordination du Ministre de l’Intérieur et du Directeur Général de la police Nationale sont lancées à l’assaut des malfrats.
La traque est lancée
Traquer les malfrats dans leur dernier retranchement, démanteler tous les ghettos de Cotonou, Sèmè-Kpodji, Abomey-Calavi et des villes concernées, multiplier les patrouilles diurnes et nocturnes dans ces trois villes afin de rendre visibles les forces de sécurité publique sur le terrain, procéder à des contrôles d’identité, des fouilles sécuritaires des véhicules et même des personnes à pied et sur des engins à deux roues. Les instructions du ministre sont formelles. « Ne laissez nulle part où les patrouilles ne passent et repassent ». La quiétude doit obligatoirement être au rendez-vous dans notre pays. C’est pourquoi, Simplice Dossou CODJO appelle à la collaboration des populations pour dénoncer toutes personnes suspectes et toute situation suspecte.
A l’Ecole Nationale de Police ce vendredi, les hauts gradés de la police nationale et les membres de cabinet du Ministre de l’Intérieur ont eu droit à la présentation de l’opération mis en place depuis un certain temps par le Directeur Général de la Police Nationale, Louis Phillipe Houndégnon et officiellement appuyée par le ministre de l’intérieur, Dossou Simplice Codjo qui avait à ses côtés certains cadres de son ministère et la hiérarchie policière de notre pays. La parole a été donnée au commissaire principal de police, Directeur Central de la Sécurité Publique, Louis Tokpanou de faire le point de l’opération. Pour ce dernier, c’est suite à l’insécurité grandissante que l’on observe depuis un certain temps que le Directeur Général de la Police Nationale sur instructions du Ministre de l’intérieur a mis en place ce dispositif sécuritaire qui consiste dont les fruits se font déjà voir. Il souligne que cette opération est probante car des découvertes ont été faites et consignées au Commissariat Central pour des mesures d’enquêtes. Le Commissaire Louis Tokpanou n’a pas oublié de remercier le Ministre de l’Intérieur et le Directeur Général de la Police Nationale pour les moyens mis à la disposition des éléments pour la réussite de l’opération.
Le DGPN plus que jamais déterminé
Dans son message, le Directeur Général de la Police Nationale a rassuré la Nation de la totale disponibilité de la troupe (Raid, Bac, Unités de Sécurisation des Espaces Frontaliers, les unités de sécurité fluviale…) et de sa détermination à bouter l’insécurité hors du territoire national. « Nous sommes des marionnettes attendant vos instructions », ajoute le contrôleur général de police, Louis Phillipe Houndégnon. Compte tenu de la préoccupation du ministre de l’intérieur pour la sécurité, la police se donne avec abnégation pour mettre hors d’état de nuire les malfrats. Quant au ministre Simplice Dossou Codjo, il se réjouit de cette opération en félicitant les forces de sécurité, hommes de rang pour le travail abattu chaque jour dans notre pays. Car sans eux, il n’aura pas de rempart contre l’insécurité. Le ministre reconnaît leur mérite et leur dévouement. De jours comme de nuit, a-t-il poursuivi, une lutte sans merci sera menée contre l’insécurité sous toutes ses formes dans toutes les localités du Bénin. Il a par ailleurs précisé que l’opération « coup de poing » consistera en un quadrillage systématique de chaque quartier avec des forces de sécurité dans les grandes agglomérations du pays. Les patrouilles diurnes et nocturnes seront généralisées avec des opérations coup de poing et une vaste campagne de destruction de tous les nids de malfrats, de tous les ghettos.
Comment collaborer avec la Police ?
Les populations constituent les premiers consommateurs de la sécurité. En matière de coproduction, les populations doivent avoir des comportements marqués par les règles de prudence et les dispositions pratiques à prendre.
Conduite générale.
Lorsque vous habitez dans un quartier de ville ou dans un village, vous devez faire le repérage qui consiste à connaître :
- la résidence du chef de quartier ou de village et ses contacts téléphoniques ;
- le commissariat de police, la brigade de gendarmerie, le poste des sapeurs-pompiers le plus proche de votre habitation, les numéros de téléphone de contact et ceux des responsables ;
- les informations sécuritaires sur la localité, les zones mal éclairées qui sont réputées dangereuses. En outre, vous devez respecter les règles de prudence ci-après :
o Eviter d’héberger toute personne étrangère sans l’identifier sérieusement, le cas échéant la faire connaître par les élus locaux ;
o Se munir chaque fois de sa pièce d’identité pour circuler ;
o Eviter des sorties sans accompagnement à des heures tardives ;
o Eviter les violences faites aux femmes et aux mineurs (Vidomègon) ;
o Cultiver le réflexe d’assistance à personne en danger ;
o Refuser d’héberger ou d’acheter des objets dont la provenance et le propriétaire ne sont pas clairement établis. Eviter d’acheter de tels objets et informer sans délai les forces de sécurité publique de toute proposition indécente sous peine d’être puni de recel d’objet volé ;
o Lorsqu’un braquage se déroule dans votre quartier de ville ou village de résidence ou lieu de travail, mettez-vous à l’abri et contactez le poste de police ou de gendarmerie le plus proche en leur donnant les précisions nécessaires pour une intervention rapide et efficace (N° du véhicule ayant servi au braquage, couleur, nombre de passagers à bord, direction prises après l’attaque etc….
Contenu de la collaboration
- S’informer sur les nids de malfrats et les maisons suspectes dans votre localité et en informer sans délai les forces de sécurité publique. Les nids de malfrats peuvent être une buvette dans laquelle des individus douteux viennent se réunir pour fumer et parfois y dormir. C’est aussi des maisons abandonnées qui servent de refuges aux malfrats, ou alors c’est un atelier, un garage clos dans lequel les motos et les véhicules volés sont démontés et transformés en pièces détachées. Pour ce qui concerne les motos, la peinture est parfois changée. Dans tous les cas, les lieux où la drogue circule, où des individus apparemment jeunes s’enferment le jour et sortent la nuit ne doivent pas laisser les parents et les voisins dans une indifférence coupable. Ces informations doivent être portées à l’attention des forces de sécurité publique le plus tôt possible ;
1. Signaler aux forces de l’ordre, la présence de tout véhicule stationné à répétition ou dans la durée et dont l’occupant n’est pas connu dans la zone. Ce véhicule peut être en train de servir à un guet avant un braquage. Il en est de même pour toute personne suspecte ou inconnue qui traîne dans la localité ;
2. Dénoncer à la Police ou à la Gendarmerie tous crimes ou délits commis ou en voie de l’être, pour ne pas avoir à répondre du délit de non dénonciation de crime et délit ou de recel de malfaiteur.