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Boni Yayi veut léguer une ardoise salée aux Béninois
Publié le mardi 18 novembre 2014   |  24 heures au Bénin


Ouverture
© AFP par SEYLLOU
Ouverture de la 17ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d`Etat et de Gouvernement de l`UEMOA
Jeudi 24 octobre 2013. Dakar. Plusieurs chefs d`Etats sont arrivés à Dakar où ils prendront part à la 17ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d`Etat et de Gouvernement de l`UEMOA et au sommet extraordinaire de la CEDEAO.Photo : Boni Yayi, président du BENIN


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Les béninoisn sont inquiets. Outre l’impasse politique qui plane sur le pays avec l’incertitude qui règne autour de l’organisation des élections, le Chef de l’Etat multiplie des actions pour léguer au peuple un lourd passif.


Le plus récent épisode de la saga qui touche l’administration Yayi est le Conseil extraordinaire des ministres du jeudi 23 octobre 2014 où il a été approuvé plusieurs comptes rendus dont notamment celui relatif au recrutement d’un prestataire pour la mise en place du Programme de certification des valeurs (PCV) en douanes au Bénin en lieu et place du Programme de vérification des importations nouvelles generations (PVI-NG) alors que tous les regards sont tournés vers la Cour commune de justice de l’Ohada (CCJA).


Saisie en effet, la Cour commune de justice de l’Ohada tranche le litige qui oppose le Bénin à l’opérateur Bénin Contrôl. Mais contre toute attente, les autorités béninoises ont plutôt fait l’option d’engager le Bénin sur une voie dont la destination est incertaine.
Alors que les caisses de l’Etat sont vides, les hôpitaux devenus des mouroirs fautes de moyens, des salles de classe sans enseignants et des éléphants blancs ici et là, le président Boni Yayi engage un bras de fer avec la CCJA. Une attitude qui pourrait coûter aux Béninois plus de 129 milliards selon le conseil de Bénin Contrôl.


Une option qui frise le larxisme au sommet de l’Etat. Sinon comment comprendre l’agissement du pouvoir qui accélère les appels d’offres liés au contenu du Programme de vérification des importations (Pvi) alors que le contentieux qui oppose l’Etat béninois à la société Bénin Contrôl sur ce dossier est encore sur la table de la Cour commune de justice et d’arbitrage (Ccja) de l’Ohada. Mieux, le verdict de cette juridiction tombé en mai 2013 oblige le Bénin à payer 129 milliards de nos francs en cas de non-exécution du contrat qui le lie à la société Bénin Contrôle.

On se pose alors la question de savoir dans quelle logique s’inscrit le gouvernement qui sans attendre la sentence de la CCJA, a lancé une nouvelle procédure d’adjudication du Programme de Vérification des Importations de Nouvelle Génération (Pvi-Ng). Tout porte à croire que le régime en place veut davantage enliser le pays avant de faire ses valises. Prenant le risque de défier la Cour commune de justice et d’arbitrage de l’Ohada, Yayi veut mettre à rude épreuve l’économie nationale dont la santé n’est pas du tout reluisante pour ensuite léguer une ardoise salée aux contribuables.

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