Tentative de signature de nouveaux contractants pour le Pvi-Ng : Les mises en garde des députés à Yayi (La complicité de Veritas, Cotecna et consorts dénoncée)
Les députés signataires d’une question orale avec débat sur les raisons d’un morcellement du Pvi-Ng par le Gouvernement du Président Yayi Boni, alors qu’un contentieux l’oppose à la société Bénin Control Sa, ont donné de la voix ce lundi 17 novembre 2014 dans l’une des salles polyvalentes du Palais des gouverneurs.
Candide Azannai, Léon Basile Ahossi, Saka Fikara, Coffi Ahouanougan, Gabriel Tchoccodo, Ali Camarou et Bani Samari. Ces représentants du peuple s’opposent formellement à cette tentative de bradage du Programme de vérification des importations, nouvelle génération (Pvi-Ng) du Gouvernement Yayi. En effet, depuis le 13 novembre 2014, ils ont adressé une question orale au Gouvernement pour comprendre ses motivations à vouloir signer de nouveaux contrats avec les sociétés Veritas, Sgs, Cotecna et consorts alors que le contentieux qui l’oppose à Bénin Control Sa est encore pendant devant la Cour commune de justice de l’Ohada (Ccja). Selon l’orateur principal de cette conférence de presse, le député Léon Basile Ahossi, c’est une forfaiture que le Président Yayi Boni est en train de commettre et, ces sociétés ne doivent, en aucun cas, être des complices. Il a formulé une sévère mise en garde contre ces sociétés qui tenteraient signer de contrat en rapport avec le Pvi-Ng. Pour ce faire, il a demandé aux nouvelles sociétés de ne pas être complices de cette forfaiture que le Gouvernement de Yayi Boni tente de laisser comme héritage en 2016. Car, explique le député Basile Ahossi, une chose est sûre, Yayi Boni étant conscient de son départ en 2016, cherche, à tout prix, des moyens pour laisser aux Béninois un pays en ruine. Les représentants du peuple ne comprennent pas que, subitement, le contrat signé avec Bénin control Sa soit mis sous l’éteignoir. « Cela a coûté une pénalité de 129 milliards de FCfa à payer au plaignant Bénin control. Or, le Gouvernement refuse cette sentence et a saisi la même juridiction, au grand étonnement », a relevé le conférencier.