Succession d’erreurs samedi 15 juin 2013 à Porto-Novo à l’occasion de l’inauguration du panthéon négro-africain construit par le sage Karim Urbain da Silva. Le président de la République Yayi Boni, pressé de s’envoler pour Rome où il devrait recevoir une distinction de la Fao, n’a pas hésité à pousser le Directeur du Protocole d’Etat pour s’installer au pupitre.
Essuyant l’humiliation publique, ce dernier s’est immédiatement rangé. Puis est survenue l’exécution de l’hymne national sur instruction du Chef de l’Etat en personne. « Le protocole s’impose souvent à moi. Nous avons décidé d’inverser les rôles ce matin parce que je dois vite partir » a tenté d’expliquer le président Yayi Boni pour justifier son comportement. Pour nombre d’invités, le Chef de l’Etat n’avait pas besoin d’offrir ce spectacle. Autre erreur, c’est la perturbation de l’évènement par des femmes mobilisées par l’honorable Sofiath Schanou pour cette inauguration juste après le départ de Boni Yayi. Manifestant leur colère, ces femmes ont voulu forcer l’entrée dans la salle où se déroulait le cérémonial. Ceci, parce qu’elles doivent se faire enregistrer sur la liste de présence afin de recevoir leur frais de déplacement. Elles ont été dissuadées par les forces de l’ordre surplace.