Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage



 Autres articles



Comment

Politique

Passation de service à la haute cour de justice : Marcelline Afouda décidée à donner une nouvelle âme à l’institution
Publié le jeudi 20 juin 2013   |  beninsite


Marcelline
© Autre presse par DR
Marcelline Gbèha Afouda à la tête du Haute Cour de Justice ( HCJ)


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

evant plusieurs autorités politicoadministratives, Théodore Holo, président sortant de la Haute Cour de Justice, a passé le témoin, hier mercredi 19 juin, à Marcelline Claire Gbèha Afouda, présidente entrante. C’était au siège de l’institution à Porto-Novo, en présence de la plupart de ses membres. La présidente entrante demeure convaincue que l’ensemble du personnel se mobilisera à ses côtés pour que la Haute Cour de justice parvienne à jouer véritablement le rôle dissuasif et répressif que le peuple béninois est en droit d’attendre d’elle.

« Pleins succès dans l’accomplissement de votre mission républicaine, à vous-même et à l’ensemble du collège des juges et bon vent pour mener à bon port, le navire de la Haute Cour de Justice dont vous venez de prendre solennellement le gouvernail ». C’est par ces propos encourageants et significatifs à plus d’un titre que Marcelline Claire Gbèha Afouda a pris les rênes de l’institution des mains de Théodore Holo, président sortant de la Haute Cour de Justice (HCJ), hier mercredi 19 juin. Cinq ans plus tôt, ce dernier s’était engagé à doter la haute juridiction ensemble avec le collège des juges, de moyens juridiques, matériels et humains nécessaires pour en faire véritablement un instrument privilégié de la lutte contre la corruption et l’impunité des gouvernants. « Il faudrait toujours compter avec d’autres paramètres, compter aussi avec des partenaires auxquels vous ne sauriez imprimer votre rythme, les motivations n’étant pas toujours les mêmes », a cependant nuancé le président sortant, car pour lui, dans toutes œuvres de longue haleine, la volonté à elle seule ne suffit point. Pour autant, faisant le bilan de son passage à la tête de l’institution, il a rappelé qu’au cours de la 3e mandature, l’équipe qu’il a conduite, dans la mesure de ses possibilités, s’est employée à dégager les voies et moyens pouvant permettre une plus grande visibilité et une plus grande efficacité de la haute juridiction. Ainsi, les séminaires de Parakou en 2009 et d’Agoué en 2011, s’inscrivaient en droite ligne dans la recherche de solutions pouvant aider à réconcilier la Haute Cour de Justice avec l’opinion publique, en la rendant véritablement fonctionnelle et crédible. Dans ce cadre, a-t-il rappelé, la 3e mandature suggère d’apporter aux règles de procédure et de fonctionnement les corrections susceptibles d’améliorer leur applicabilité, en l’occurrence, la relecture des textes régissant la Haute Cour de Justice telle que proposée par la Commission ad hoc créée par Ordonnance n° 2009/149/HCJ du 4 décembre 2009. « Il vous revient de poursuivre, de concert avec le collège des juges, les démarches appropriées auprès de l’Exécutif et de la Représentation nationale pour que se concrétisent effectivement les objectifs visés par la Haute juridiction », a suggéré Théodore Holo à son successeur, rappelant que l’unanimité faite autour de sa personne ne traduit que trop cette renommée qui fait d’elle une femme pétrie d’expériences, capable de relever maints défis dans le plus grand calme, la plus grande sérénité, le tout n’excluant point la fermeté lorsque les circonstances l’exigent. Dans la même dynamique, Marcelline Claire Gbèha Afouda estime que de l’applicabilité des dispositions prévues par la Constitution et la Loi organique dépend, dans une large mesure, l’efficacité de la lutte véritable contre la corruption et l’impunité des gouvernants. « Il nous faut rassurer le peuple béninois par notre ferme engagement et notre volonté inébranlable d’œuvrer activement pour la concrétisation de ses aspirations profondes et de ses desiderata », a déclaré le président entrant, assurant que la 4e mandature de la HCJ travaillera en rangs serrés, le regard tourné dans la même direction, mettant en commun l’énergie et l’intelligence de ses membres. « Je demeure convaincue que les membres du ministère public, de la Chambre d’instruction et du Greffe, les cadres de l’institution et l’ensemble du personnel sauront s’organiser pour que la HCJ parvienne à jouer véritablement le rôle dissuasif et répressif que le peuple béninois est en droit d’attendre d’elle », a rassuré Marcelline Claire Gbèha Afouda.

Par Didier Pascal DOGUE

 Commentaires