Les travailleurs de la Ccib ne parlent plus de la même voix. Ils sont divisés au point où la cohabitation est devenue périlleuse pour des gens qui travaillent pourtant dans la même boite. Derrière cette situation pourrie, une main invisible qui profite de la misère d’un personnel clochardisé par des retards sans précédent du paiement des salaires et dangereusement rongé par une crise électorale qui étouffe la maison des opérateurs économiques depuis environ deux années. Cette main invisible utilise une arme redoutable, le renouvellement des membres du Syntra-Ccib. Le jeu est tout trouvé et les travailleurs s’affrontent comme dans une jungle. Les membres du bureau sortant sont accablés et traités de tous les noms d’oiseaux par une mouvance aux dents longues soigneusement aiguisées par un mentor tapis dans l’ombre et prête à tous les pactes pour installer un des siens à la présidence de l’institution consulaire. Le personnel est ainsi conduit inconsciemment comme des moutons de panurge à l’abattoir sans s’en rendre compte. Le mode opératoire confessé par ce camp qui est à la base de tous les déboires connus par la Ccib, serait d’utiliser le syndicat new look pour prendre la Présidence à l’issue d’élections dont les différentes phases préliminaires d’organisation ont été maintes fois déjà contestées et dont les résultats attendus, sont annoncés biaisés et tronqués. Des recoupements faits, tout serait parti d’une pseudo pétition pour réclamer l’organisation de l’Assemblée générale elective au beau milieu de la crise où tous les robinets leur sont fermés alors que le bureau sortant ne s’est jamais opposé à l’organisation d’une pareille AG. Ce qui fait dire à certains observateurs qu’il s’agit d’une manipualtion à des fins électoralistes est que le nom de celui qui sera secrétaire général serait connu. D’ethnie yoruba il serait bien connu de tous pour certains faits d’armes…pas du tout flatteurs. Nous y reviendrons.