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Les chefs traditionnels appelés à bannir les pratiques sociales et culturelles néfastes aux enfants
Publié le vendredi 21 juin 2013   |  24 heures au Bénin


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© 24 heures au Bénin par DR
Mme Fatouma Djibrill ministre béninois de la Famille, des Affaires sociales, de la solidarité nationale, des handicapés et des personnes de troisième âge.


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La ministre béninois de la Famille, des Affaires sociales, de la solidarité nationale, des handicapés et des personnes de troisième âge, Mme Fatouma Djibrill, a appelé ce mardi à Cotonou, les dignitaires et garants du patrimoine culturel du Bénin à bannir les pratiques portant atteintes à l’intégrité physique, psychologique et morale des enfants béninois.

"Je voudrais, à cette occasion de la célébration de la journée de l’enfant africain, lancer un appel aux rois, aux chefs traditionnels, aux chefs de cultes et de couvent, dignitaires et garants de notre patrimoine culturel afin que les pratiques valorisant nos enfants soient promues et celles portant atteintes à leur intégrité physique, psychologique et morale soient à jamais bannies du Bénin", a-t-elle déclaré.

Selon elle, les violations flagrantes des droits de l’enfant persistent et se développent actuellement au Bénin, sous plusieurs formes telles que les violences et abus de tout genre sous le couvert des pratiques traditionnelles et culturelles.

"Les données d’une récente étude réalisée sur le recrutement des enfants adeptes du vodoun dans les couvents traditionnels, indiquent clairement qu’au moins 2% de la population des enfants, le nombre de jeunes filles et de jeunes garçons, sont privés de leur droit d’avoir un nom, d’aller à l’école ou de bénéficier de soins adéquats en cas de maladie ou de leur droit de participer à la vie sociale du fait de leur enrôlement dans ces couvents", a-t- elle déploré.

En plus de ces cas fréquents, a-t-elle expliqué, on peut également citer, comme pratiques sociales et culturelles néfastes aux enfants, le cas des enfants talibés, les scarifications, les interdits alimentaires et le gavage.

Ainsi, face à ce triste constat, elle a estimé que les responsables politiques, les notables et dignitaires du culte vodoun doivent conjuguer les efforts en vue de définir des stratégies de lutte permanente contre toutes les pratiques culturelles contraires au développement harmonieux

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