uite à l’alerte et la frayeur déclenchée par des cas de maladies enregistrés à l’hôpital St Jean de Tanguiéta, le Ministre de la Santé Dorothée Kindé Gazard a animé ce jeudi 20 novembre 2014, une conférence de presse. On retient de cette sortie médiatique que les prélèvements effectués sur les derniers cas des cinq (05) décès, deux (02) cas sont positifs non pas au virus Ebola mais un virus hémorragique moins grave que le premier connu sous le nom lassa. Selon les déclarations du Ministre de la Santé, cette pandémie a de remède et les dispositions sont déjà prises pour sauver les vies. Il s’agit d’un virus proche de Ebola qui a été découvert dans la ville de Lassa au Nigeria en 69 et qui reste très fréquent en Afrique de l’ouest.
Ce qu’on sait du virus Lassa
Selon l’encyclopédie numérique wikipédia, « … La fièvre de Lassa est une fièvre hémorragique foudroyante (causée par un arenavirus nommé virus de Lassa), proche de la fièvre Ebola, décrite pour la première fois en 1969 dans la ville de Lassa, dans l’État de Borno, Nigeria. Cette maladie est un véritable fléau en Afrique de l’ouest, endroit dans lequel elle est responsable d’épidémies mortelles lorsqu’elle touche des individus fragiles (réfugiés, enfants, personnes âgées). La maladie a été observée dans plusieurs pays incluant le Nigeria, le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée et la République centrafricaine, mais des infections auraient également été aperçues dans la République démocratique du Congo, au Mali et au Sénégal. De plus la fièvre de Lassa est la fièvre hémorragique la plus souvent exportée hors des frontières où elle sévit. ‘infection est propagée par un rongeur péri-domestique (Mastomys natalensis), un animal originaire de l’Afrique subsaharienne. Un grand nombre de ces rongeurs vivent à proximité, voire à l’intérieur, des habitations dans les zones d’endémie. Le virus se transmet par contact avec des urines ou excréments de cet animal… »