Le Coordonnateur de l’Union fait la nation dans l’Atacora, Jean-Yves Koumpogue, est favorable à l’initiative de fusion de l’Un. Il réaffirme l’engagement du bureau politique de l’Atacora à œuvrer pour la réussite de l’initiative. (Lire son intervention).
Le Matinal : Comment se porte l’Un dans l’Atacora ?
Jean-Yves Koumpogue : Je dirai que dans l’ensemble, l’Un se porte globalement bien dans l’Atacora. Le moral de la troupe est au beau fixe. Nous sommes déterminés et organisés. De façon interne, nous avons loué un grand bâtiment que nous avons, nous-mêmes, équipé de mobiliers. Mais le bémol est que nous n’avons pas toujours les moyens de notre politique, de notre organisation, même si de temps à autre nous avons des aides ponctuelles du bureau national.
Qu’attendez-vous de la Convention ? Est-ce que l’Atacora y prendra part ?
Notre souhait est qu’à l’issue de cette Convention, la décision soit prise d’aller effectivement à la fusion des partis qui composent l’Un, ou tout au moins, qu’on ressente clairement une volonté affichée d’aller vers la véritable fusion par des actes et des décisions concrètes. Nous prendrons absolument part aux travaux de cette Convention, puisque nous en sommes membres à part entière.
Que dites-vous de ceux qui taxent l’Un de régionaliste ?
Je pense que c’est à tort qu’on taxe l’Un de régionaliste. Il faut que les gens s’en approchent pour s’en apercevoir. Moi j’en fait partie, et je m’y plais bien. Comme je l’ai dit tantôt, la principale difficulté est le financement de nos activités. Nous savons que le bureau fait ce qu’il peut, ce serait injuste de ne pas reconnaître qu’ils sont très souvent débordés.
Appel à lancer
Je souhaiterais que toute l’opposition mutualise ses moyens pour organiser un véritable suivi du processus de la Lépi. Il faut à tout prix, éviter de retomber dans le même piège que celui que Bako nous avait tendu. Ensuite, j’en appelle aux bonnes volontés pour nous assister dans l’Atacora. Il y a beaucoup de chances que nous sortions des conseillers communaux, et même des députés dans les différentes circonscriptions électorales de notre département. Il nous manque des parrains, comme dans d’autres contrées. Si nous ne trouvons pas de soutien, de moyens, nous n’allons malheureusement pas pouvoir donner de bons résultats.