Vers la confiscation du pouvoir en 2016 #aCotonou

Politique

Vers la confiscation du pouvoir en 2016

Publié le lundi 24 novembre 2014 | www.lesinfoplus.com

© Présidence du Burkina par DR
Yayi Boni au 20è anniversaire de l`Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA)
Dimanche 19 octobre 2014.Commémoration du 20 ème anniversaire de l`Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) : Le 20è anniversaire de l’UEMOA va être placé sous le sceau de la consolidation des acquis », affirme Yayi Boni

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Le vœu du peuple béninois d’honorer des élections démocratiques et apaisées ne sera pas exaucé en 2016. Même les événements du Burkina Faso n’auraient nullement pas perturbé les auteurs de ce stratagème machiavélique pour conserver le pouvoir au-delà de 2016. Après avoir échoué dans les

premières initiatives comme la révision directe de la constitution et la non-organisation des élections grâce à la vigilance du peuple et des acteurs politiques, Yayi Boni n’a pas pour autant renoncé à son rêve. Selon nos sources, un plan savamment orchestré est fin prêt pour confisquer le pouvoir. A travers des échanges épistolaires, des compatriotes ont laissé échapper la stratégie.

Selon nos sources, dans les prochains mois le nouveau stratagème élaboré par le pouvoir sera mis en branle, un stratagème à caractère insurrectionnel, ethnique et militaire . « Les vieux mythes de la caduque et non moins imaginaire de la République de l’ATABOR, chère à l’ancien président Hubert Maga et à son défunt Groupement Éthnique du Nord (GEN) seront exhumés ». En effet, des groupuscules armés à l’image de Boko Haram vont prendre le contrôle de la partie septentrionale du pays avec des violences physiques sur les biens et personnes. Même si l’objectif n’est pas d’aboutir à des pertes en vies humaines, ces gestes de violence vont occasionner suffisamment de dégâts matériels et des blessures sur les personnes qui vont nécessiter l’intervention de l’armée. Une bonne partie du pays sera déclarée en état de sécession et l’armée sera déployée soi-disant pour arrêter les exactions. C’est dans ces confusions que, Yayi Boni va s’ériger en sauveur suprême et devenir l’homme de paix ou d’unité nationale. « Il allume le feu, il l’attise et après il vient jouer au pompier » comme le dirait le chanteur Tiken Jak Fakoly. Des médiateurs nationaux et internationaux seront déployés sur le terrain pour éviter une sécession d’une partie du pays. Ces médiateurs, financés de façon clandestine par le pouvoir vont s’enliser dans les négociations comme au procès de Nuremberg au-delà du mandat constitutionnel. Il sera dit donc que les conditions de sécurité ne sont donc pas garanties pour organiser les élections sur toute l’étendue du territoire et de report en report le pays se retrouvera dans un vide constitutionnel.

Le Bénin se retrouvera malgré lui dans une nouvelle république qui ouvre la porte à toutes les voies d’anarchie, de tortue et de crime. La démocratie béninoise sera donc derrière le peuple. Après l’échec de la manipulation directe de la constitution pour s’éterniser au pouvoir, le pouvoir en place n’est à court d’imagination.

SENAM Colette

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