Depuis quelques jours, une information circule et fait état de ce qu’un citoyen aurait été violenté par le garde de corps de Yaya Aboubacar, ministre de la Fonction publique, du travail et de la réforme administrative et institutionnelle. Interrogé, le ministre donne sa version à la presse.
« Je ne pus vous dire comment ça a commencé. J’étais dans ma voiture et je l’ai entendu reprocher au garde de corps de lui avoir crié dessus. Il y avait beaucoup de monde et beaucoup de bruit aussi ; tout est allé très vite. Mon chauffeur a démarré en trombe et le grade de corps est monté dans la voiture en catastrophe. Jusque-là je ne comprenais pas grand-chose. On s’est arrêté environ cinq cent mètres plus loin pour acheter des fruits quand je l’ai vu venir à toute vitesse stationner juste devant ma voiture. Il s’est dirigé vers nous, menaçant, puis, sur un coup de tête, est reparti vers son véhicule chercher son portable. J’avais interdit au garde de corps de descendre. Il est venu du côté ou le vitre était descendu et a essayé de me photographier. Le garde de corps a voulu l’en empêcher et c’est là que çà a mal tourné . Jusque-là , le chauffeur n’était pas descendu. C’est seulement après cela qu’il s’est dirigé vers eux et a attiré le garde de corps vers le véhicule. Au même moment, il y avait un gendarme que je ne connais même pas, et qui est venu se positionner au niveau de ma portière pour me dire que je ne devais pas descendre, puisque j’essayais de le faire. Voilà ce qui s’est passé ».
Un arrêté ministériel abrogé, en circulation
Sur les réseaux sociaux, un arrêté ministériel datant de 2007 fait le tour et fait croire que le ministre Yaya Aboubacar et plusieurs de ses collègues professeurs d’université, sont pointés du doigt.
Selon la cellule de communication du ministre, il s’agit d’une mesure conservatoire. L‘arrêté même l’indique. Il avait été pris par le recteur pour régler une situation ponctuelle. Une décision du ministre de l’Enseignement supérieur est venue, par la suite abroger cet arrêté rectoral. Selon les mêmes sources, les enseignants cités, à l’époque, sont encore en fonction dans la même université.