Après le maire d’Adjohoun Gérard Adounsiba qui séjourne depuis quelques jours à la prison civile de Porto-Novo à qui le tour ? Difficile de répondre avec précision à cette interrogation sans risque de se tromper. Mais ce qui est indéniable, c’est que les maires d’obédience Fcbe ont un lien avec la prison. Après le maire de Wassa-Pehunco, d’Adja-Ouèrè et probablement Sèmè- Podji, la jurisprudence ne peut que s’étendre sur Abomey-Calavi où le maire est accusé de brader des réserves administratives à ses copains. Le premier responsable de cette ville sera inéluctablement le prochain client de la justice. Il sera sans doute interpellé pour justifier le bradage des domaines administratifs. Et comme c’est la pratique, les autorités communales ou municipales de plusieurs localités seront également sur la sellette
Réputés en effet, dans le morcellement et le bradage des réserves administratives, les maires de l’alliance Forces cauris pour un Bénin émergent sont dans la tourmente. Interpellés par la justice après le ras-le-bol de leurs administrés, ils sont deposés dans les maisons d’arrêt sans trop de difficultés. Ceci, parce qu’ils n’arrivent pas à justifier leur innocence dans les affaires scabreuses pour lesquelles ils sont inculpés. Croyants trouver refuge derrière leur mentor politique le président Boni Yayi, ils sont jetés en prison comme un vulgaire délinquant à la satisfaction générale des populations qui ne demandent pas mieux. Un exploit à mettre à l’actif de la démocratie.