L’édition 2014 du Festival international de Théâtre du Bénin (FITHEB) aura lieu. Elle promet même d’être une belle fête en dépit des incertitudes qui l’avaient entourée et des moyens limités affectés à son organisation. Plein d’espoir, le directeur du festival et son administrateur ont rassuré hier mercredi 3 décembre, l’opinion publique nationale et internationale à travers une rencontre avec les médias.
Par Josué F. MEHOUENOU
Le plus grand festival de théâtre d’Afrique, comme on se plaît à appeler le Festival international de Théâtre du Bénin (FITHEB) va se déployer du 6 au 14 décembre prochain. A moins de 72 heures des coups de gong qui annoncent l’ouverture officielle du festival, tout est fin prêt, pourrait-on dire. Si l’on s’en tient aux assurances données hier par le directeur par intérim du festival, Ousmane Alédji et l’administrateur Osséni Soubérou. Les deux soucis majeurs qui demeurent autour de l’évènement ont été élucidés par les conférenciers. Le premier, c’est celui portant sur le budget de l’évènement. Il n’y a plus péril en la demeure, ont-ils apaisé. Et le directeur qui rêvait grand et qui «ne sait pas faire de petites choses», a dû se résoudre à accepter la cagnotte mise à disposition.Il s’agit de 195 millions FCFA dont 150 millions provenant de l’Etat, 40 millions ponctionnés sur le budget de fonctionnement du FITHEB et le reste à glaner auprès de partenaires nationaux et internationaux. C’est le budget prévisionnel de l’évènement et avec cette portion congrue, Ousmane Alédji promet d’offrir du bon et du beau. Inutile de clamer ici «Wait and see» comme on le dit souvent. Face aux médias hier, le directeur intérimaire du FITHEB s’est voulu clair. «Malgré les moyens limités, le FITHEB promet d’être une belle célébration», a-t-il insisté. La deuxième assurance apportée par lui est relative à la supposée menace sanitaire que représenterait le Bénin et même la sous-région en général. En dehors des dispositions sanitaires prises par l’organisation du festival, il a rappelé que le virus le plus craint du moment, Ebola, n’est pas officiellement présent au Bénin. S’agissant du virus Lassa identifié au nord du pays, il estime que là aussi des dispositions sont prises. Ainsi, trois villes seront à l’honneur, notamment Cotonou, Porto-Novo et Parakou. Une vingtaine de spectacles figurent pour l’instant sur la programmation provisoire et seront délectés, en dehors du village du festival implanté à la place Lénine à Akpakpa, dans des lieux comme l’Institut français, le centre culturel Artisttik Africa de Agla, l’esplanade du stade de l’Amitié. A Porto-Novo, les spectateurs se rendront à la Maison internationale de la Culture (MIC) et ceux de Parakou se rendront à l’Institut français. Des lieux de show Off sont également prévus, puisqu’en dehors des représentations, des scènes de rue et de spectacle déambulatoire seront aussi au menu.