Le Comité d’orientation et de suivi (COS) du Projet de l’Education de Base pour le Renforcement des Circonscriptions scolaires (Pro-Educ) du GIZ-Bénin a tenu, hier jeudi 4 décembre à Cotonou, sa première session au titre de l’année 2014. Cet exercice contractuel auquel les participants sont normalement soumis au moins deux fois par an leur permettra de s’enquérir de l‘état d’avancement de la mise en œuvre dudit projet, puis d’échanger sur les meilleures orientations stratégiques à lui donner dans le cadre de la relance des activités de sa phase II démarrée en janvier 2014..
Par Maurille GNASSOUNOU
Financé par le ministère de la Coopération économique et du développement allemand (BMZ) et mis en œuvre par la GIZ, Pro-Educ contribue à l’atteinte des objectifs du Plan décennal de développement du secteur de l’éducation (PDDSE 2006-2015). Ce projet veille à l’amélioration de la qualité, de l’équité et de l’administration dans le secteur de l’éducation. En plaçant les circonscriptions scolaires au centre de ses préoccupations, il collabore étroitement avec les Directions départementales des enseignements maternel et primaire (DDEMP), les communes, les Organisations de la Société civile, mais surtout le ministère des Enseignements maternel et primaire (MEMP) au niveau central.Pour son meilleur pilotage, Pro-Educ s’est donc doté d’un Comité d’orientation et de suivi (COS) dont la mission essentielle est de définir les grandes orientations et stratégies de sa mise en œuvre. Le comité est aussi chargé d’approuver les planifications annuelles et d’apprécier le niveau d’exécution du projet. Pour le directeur résident de la GIZ au Bénin, Michael Brömmel, le COS permet à la partie béninoise et à celle allemande de piloter et de gérer le projet dans une étroite collaboration afin d’en assurer le succès et la pérennisation des acquis. Se prononçant par rapport au démarrage de la deuxième phase du projet, il a indiqué qu’il témoigne de la volonté du gouvernement béninois de voir la coopération allemande au développement poursuivre son soutien au secteur de l’éducation au Bénin à travers son appui à chaque circonscription scolaire.
De la continuité de la première phase
Il a ensuite rappelé quelques changements qui sont intervenus tant au niveau des ressources humaines que de la structure du projet même. Cette nouvelle confirmation de Pro-Educ matérialise, selon lui, la volonté affichée depuis sa première phase d’intégrer ses activités dans les structures déconcentrées du MEMP, en vue d’un meilleur ancrage institutionnel et de l’accompagnement de proximité des circonscriptions scolaires. Ainsi, le projet est désormais présent dans les départements de l’Ouémé-Plateau, du Mono-Couffo, du Borgou-Alibori et de l’Atacora-Donga.Pour le directeur résident de la GIZ au Bénin, la présente phase dont les activités viennent d’être relancées, s’inscrit dans la continuité de la précédente qu’elle veut renforcer. Ce qui contribuera, a-t-il rassuré, à l’amélioration de la qualité de l’éducation, à la réduction des disparités régionales observées en ce qui concerne le taux de scolarisation d’une circonscription à une autre. Le ministre des Enseignements maternel et primaire, président du COS, Eric N’Dah a alors invité les participants conviés à cet atelier bilan des activités du projet pour le compte de l’année en cours et les perspectives pour 2015, à se pencher sur le thème de référence du COS dont la version actualisée sera soumise à leur examen. Après sa validation, suivra la signature du contrat d’exécution de cette deuxième phase de Pro-Educ. «La question du renforcement des circonscriptions scolaires constitue pour les membres de mon cabinet et moi, une priorité. Pour nous, c’est à ce niveau que se réalisent les activités quotidiennes et nécessaires pour non seulement renforcer les capacités de nos enseignants, mais aussi et surtout pour donner à nos enfants une bonne éducation», a indiqué le ministre. Il a expliqué que la présente session s’inscrit dans le cadre des principes de gestion de tout projet de développement qui a besoin que ses activités soient menées, suivies et évaluées pour les nouvelles orientations à prendre. Le ministre a par ailleurs remercié le gouvernement allemand pour tout ce qu’il fait pour aider le Bénin à redorer son blason dans le secteur de l’éducation.
