Le Bureau Exécutif National de l’Inter-Mouvement pour le Changement IMC-YANAYI, réuni en session extraordinaire, le mercredi 19 juin 2013 à Cotonou, sous la présidence effective de M. Benoît Assouan C. DEGLA a apporté son soutien à la décision du Gouvernement de réviser la loi constitutionnelle afin de corriger les insuffisances et surtout de moderniser les institutions de l’Etat.
Ouf de soulagement. C’est le sentiment des militants de l’IMC-YANAYI et d’une grande majorité des Béninois. Ce qui explique la promptitude de la réaction du regroupement politique présidé par Benoît Assouan C>
Dègla et dont l’engagement aux côtés de Boni YAYI n’est plus à démontrer.
Inter-Mouvement pour le Changement IMC - YANAYI
Déclaration de soutien à la révision de la Constitution
Le Bureau Exécutif National de l’Inter-Mouvement pour le Changement IMC-YANAYI, réuni en session extraordinaire, le mercredi 19 juin 2013 à Cotonou, sous la présidence effective de M. Benoît Assouan C. DEGLA a décidé de rendre publique la déclaration suivante :
C’est avec satisfaction que les militantes et militants de l’Inter-Mouvement pour le Changement IMC – YANAYI, de même que la grande majorité des Béninois, ont appris que le gouvernement du Docteur Boni YAYI a introduit au Parlement un projet de révision de la Constitution béninoise du 11 décembre 1990.
A l’instar de la grande majorité des Béninois qui attendaient depuis quelques années cette décision courageuse de réviser notre Loi Fondamentale afin de l’adapter aux exigences institutionnelles nationales et communautaires de renforcement de la démocratie, de l’amélioration de la gouvernance économique, politique et sociale et de la promotion d’un développement durable, le Bureau Exécutif National de l’Inter-Mouvement pour le Changement IMC-YANAYI félicite le gouvernement et son Chef, le Docteur Boni YAYI pour cette noble et courageuse initiative.
En effet, la Révision de la Constitution béninoise du 11 décembre 1990 est devenue depuis quelques années une nécessité afin de corriger les insuffisances relevées dans son application et l’ouvrir à l’évolution démocratique actuelle. Par ailleurs, notre pays le Bénin, de par son appartenance à la communauté sous-régionale se doit de s’adapter aux exigences juridiques et institutionnelles que cela lui impose. Mieux le génie béninois, dans la pratique de la démocratie a inventé des institutions comme la CENA, dupliquée dans la plupart des pays du Continent alors qu’elle n’est toujours pas encore constitutionnalisée au Bénin. La révision de la constitution du 11 décembre 1990 devient donc une impérieuse nécessité.
« Chaque génération doit dans une relative opacité découvrir sa mission, la remplir ou la trahir » a dit Frantz Fanon. Le Président de la république a décidé de remplir sa mission. Les Béninois ont aujourd’hui le devoir citoyen de l’accompagner. Tout comme en 1990, le peuple Béninois doit confirmer son statut de pays modèle sur le continent en matière de démocratie en abordant le débat sur la relecture de sa Loi Fondamentale dans un esprit de paix et de concorde nationale.
Béninoises, Béninois, il n’y a pas de peur à réviser la Constitution. C’est un acte constitutionnel, prévu par la Constitution elle-même dans son Titre XI : nous citons l’article 154 : « L'initiative de la révision de la Constitution appartient concurremment au Président de la République, après décision prise en Conseil des Ministres et aux membres de l'Assemblée Nationale ». Dans les vieilles démocraties, les amendements et la Révision de la Constitution sont une pratique courante et constituent des moments de riches débats.
C’est pourquoi, l’IMC-YANAYI lance un appel à une mobilisation citoyenne et politique pour soutenir la révision de la Constitution. Il s’agit d’un acte politique majeur du second quinquennat du Président de la République.
En tout état de cause, l’IMC-YANAYI lance un vibrant appel à toutes les forces politiques, à la société civile et à toutes les autres couches socioprofessionnelles à se joindre à lui pour la mise en place du FRONT CITOYEN POUR LA REVISION DE LA CONSTITUTION (FCRC) dans l’intérêt supérieur de la nation.