Le gouvernement négocie une Lépi provisoire pour organiser les communales. C’est ce qui ressort du dialogue qu’il a tenté d’organiser pour sortir de l’impasse politique.
Face au refus de l’opposition de participer à une telle assise mal préparée, le gouvernement a dû dialoguer avec ses propres partisans. Dans un entretien accordé à la presse ce week-end, au sortir dudit dialogue, le ministre en charge des Relations avec les institutions, Gustave Sonon, a fait un point des négociations engagées par le gouvernement.
Selon lui, la Lépi, au pire des cas, devrait être disponible au plus tard le 15 février 2015, pour l’organisation des législatives. Pour le reste, c’est comme un aveu d’échec. Les négociations n’ont rien accouché de nouveau. Gustave Sonon, dans son intervention, a, à nouveau, appelé au consensus de la classe politique pour l’obtention d’une loi dérogatoire.
Ce qui permettrait d’éviter, à la fois, l’affichage de 21 jours de la liste provisoire, tel que prévu par le code électoral, et aiderait à réduire le délai de 60 à 45 jours avant la date pour la livraison de la lépi. Pour le ministre, « 36 jours seraient gagnés pour organiser les communales le plus tôt possible. Avant, bien sûr, d’aborder le virage des législatives.
L’argument sur lequel se base le Ministre, c’est le Protocole additionnel de la Cedeao qui interdit les modifications du code et de son contenu six mois avant les élections. « Le gouvernement veut poursuivre le dialogue », rassure-t-il.
