L’étau se resserre autour de Boni Yayi #aCotonou

Politique

L’étau se resserre autour de Boni Yayi

Publié le mercredi 10 decembre 2014 | 24 heures au Bénin

© AFP par SEYLLOU
Ouverture de la 17ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d`Etat et de Gouvernement de l`UEMOA
Jeudi 24 octobre 2013. Dakar. Plusieurs chefs d`Etats sont arrivés à Dakar où ils prendront part à la 17ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d`Etat et de Gouvernement de l`UEMOA et au sommet extraordinaire de la CEDEAO.Photo : Boni Yayi, président du BENIN

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L’enjeu est grand et l’heure n’est plus à la division. C’est ce qu’à compris les opposants au régime de Boni Yayi. Regroupés dans une plate forme de défense de la démocratie, ils ont animé une conférence hier à l’hôtel Azalai hôtel de la plage pour afficher leur union et montrer l’opportunité des marches annoncées et qui auront lieu ce jour à Porto-Novo et demain à Cotonou.

Les partis politiques et organisations regroupés dans la plateforme des forces démocratiques et le Parti du renouveau démocratique ont trouvé un terrain d’entente. Ils ne feront pas la marche prévue pour ce jour et demain en rangs dispersés. Ensemble, ils projettent arracher des mains de Boni Yayi les élections à bonne date. Hier mardi 09 décembre, à l’hôtel Azalai Hôtel de la plage, ils ont organisé une conférence de presse pour dénoncer le simulacre de rencontre organisé le vendredi dernier et que le gouvernement a appelé dialogue.

Cette conférence a connu la présence de toutes les personnalités de la plateforme et des représentants du Parti du renouveau démocratique (Prd), Augustin Ahouanvoébla et Charlemagne Honfo ainsi que des organisations de la société civile. Pour ce qui concerne le dialogue auquel ils étaient conviés, ils estiment que les conditions ne sont pas réunies pour un éventuel dialogue. La date ainsi que les participants au dialogue ont été unilatéralement décidés par le chef de l’Etat au mépris des principaux acteurs de la vie politique du pays. Dans leur déclaration conjointe lue par le Président du parti Alternative citoyenne, Maître Joseph Djogbénou, ils affirment que les annonces faites par le Président de la République à l’issue de ce monologue ne sont ni nouvelles, ni sérieuses.

C’est pourquoi ont-ils déclaré, les manifestations qu’ils projettent à compter de ce jour, participent de la volonté du peuple, à réaffirmer son attachement à sa propre histoire de lutte, dont les 11 décembre 1989 et 1990 ont constitué des étapes capitales. Selon Maître Joseph Djogbénou, les marches de ce jour à Porto-Novo et celle de demain à Cotonou, s’inscrivent dans la fidélité à cette histoire avec l’application sans faille de la Constitution et des lois qui en découlent. L’impasse électorale reste entière et le gouvernement et son chef doivent cesser de chercher des boucs émissaires. Ils invitent le gouvernement à éviter de chercher des réponses superficielles à forte charge communicationnelle aux graves problèmes de fond que soulève l’organisation des élections.

Pour finir, Amissétou Affo Djobo, Candide Azannai, Clotaire Olihidé, Guy Mitokpè, Lazare Sèhouéto, Richard Sènou, Martin Assogba et leurs pairs confirment la marche de ce jour à Porto-Novo qui va prendre départ de la place Catchi pour s’échouer à la préfecture et celle de demain qui aura pour itinéraire Place Lénine-Etoile rouge. Ils exigent l’ouverture sans délai d’un dialogue responsable en vue du vote d’une loi dérogatoire de facilitation des élections, et l’organisation sans délai des élections locales, municipales et communales avec une liste fiable à tester avant les élections législatives..

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