Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Education
Article



 Titrologie



La Presse du Jour N° 2278 du 10/12/2014

Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Education

Devant les étudiants de l’Uac hier : Ben Aligbonon soutient le vote de la loi dérogatoire pour la tenue des élections
Publié le jeudi 11 decembre 2014   |  La Presse du Jour


L`Université
© Autre presse par DR
L`Université d`Abomey-Calavi


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Ben Aligbonon a rencontré les étudiants hier, mardi 9 décembre 2014, au restaurant U du Campus d’Abomey-Calavi. Le coordonateur national du Cercle d’actions des jeunes pour l’avenir de la refondation (Cajar) a abordé plusieurs sujets avec les étudiants dont les conditions pour l’organisation à bonne date des élections et l’interprétation qu’il faut avoir de la marche de l’opposition.

C’est face à un parterre de responsables des organisations estudiantines ressortissants des quatre coins du Bénin, d’étudiants de l’Uac et même des écoles, d’un staff du Cajar et de curieux que les échanges ont eu lieu. Malgré la tension sur le campus, les étudiants ont accordé leur audience à Ben Aligbonon et sa délégation. Au sujet de la tenue des marches de l’opposition, il a fait savoir que c’est un mode d’expression démocratique qui permet aux peuples d’exprimer leurs positions face à une situation. Mais dans la situation sociopolitique actuelle au Bénin, a souligné Ben Aligbonon, elle doit servir de moyen de pression sur le parlement qui est la seule institution qui légifère et fait les lois afin de trouver une solution à la non-organisation des élections. Sur le sujet, le coordonnateur du Cajar et les étudiants sont tombés d’accord sur le fait qu’aujourd’hui, la non-organisation des élections n’est pas imputable au non financement de la Lépi puisque le Cos-Lépi ne peut dire manquer de moyens pour réaliser la liste. Alors, c’est plutôt au Cos-Lépi que les politiciens doivent demander des comptes.

L’amalgame

Pour le coordonnateur national du Cajar, ceux qui invitent le chef de l’Etat à convoquer le corps électoral veulent conduire le pays dans le décor. Il faut respecter les textes. Et, la loi est claire que c’est la Cena qui se dit prête avant que le chef de l’Etat ne convoque le corps. C’est en quelque sorte un piège que le président de la République doit éviter. Les étudiants y ont compris une manipulation plus qu’autre chose. Ben Aligbonon a ajouté que le Dr Boni Yayi est tout aussi victime que le peuple béninois contraint de respecter les lois de la République. La clé de l’organisation des élections est détenue donc par l’Assemblée nationale, a-t-il conclu sur le sujet. Dans le volet emploi des jeunes, après avoir loué les efforts du gouvernement pour réduire considérablement le taux de chômage au Bénin en promouvant l’agrobusiness et d’autres secteurs porteurs, Ben Aligbonon a invité les jeunes à s’informer sur ces mesures. Il a fait allusion à l’Apme, Fneej, l’Anpe et le Volontariat. Il n’a pas occulté les nombreux recrutements au profit de la fonction publique. Pour ce qui est du climat des affaires, le coordonnateur a rappelé le Rapport Doing Business qui indique une amélioration au Bénin. Après avoir écouté le coordonnateur du Cajar, les étudiants ont clairement déclaré n’être demandeur de la moindre marche. Ils ont démontré qu’ils sont plus préoccupés par les problèmes de l’emploi que les problèmes politiques.



Ces marches qui font courir Yayi



Le chef de l’Etat, le Dr Boni Yayi a visiblement perdu le sommeil. Les marches de protestations programmées par l’opposition pour les 10 et 11 décembre prochain seraient à l’origine de cette insomnie. Malheureusement, les descentes sur le terrain pour mettre en service les lampadaires solaires et les Pbc n’ont pas suffi à dissiper son angoisse. Hier mardi 9 décembre, le chef de l’Etat en désespoir de cause serait allé se confier au patron de l’église catholique pour solliciter sa médiation dans la crise politique qui secoue en ce moment le Bénin. Les échanges entre le Président Boni Yayi et les responsables de l’église catholique ont eu lieu au siège de la conférence épiscopale du Bénin situé à côté du collège Père Aupiais. C’est du moins ce que révèlent des sources concordantes. Quelle réponse le Prélat a-t-il donné à cette sollicitation ? Bien malin qui pourra le dire. L’heure est bien grave. Et le chef de l’Etat en est conscient. Malheureusement, le vin est tiré et il faut qu’il le boive puisque l’Eglise catholique qu’il est en train de solliciter en ce moment a, en son temps, donné l’alerte.

 Commentaires