La salle de conférence de la direction générale des Impôts et des Domaines a servi de cadre, hier jeudi 11 décembre, à l’ouverture des travaux des séances de sensibilisation des acteurs nationaux sur le Tarif extérieur commun (TEC) de la CEDEAO. C’est le directeur adjoint du cabinet du ministre de l’Economie, des Finances et des Programmes de dénationalisation Kassim Chabi Taba qui a donné le top des travaux. C’était en présence des acteurs du secteur privé et des Organisations de la Société civile venus nombreux.
Les acteurs du secteur privé et les membres de la Société civile sont désormais mieux informés sur le Tarif extérieur commun (TEC). C’est à la faveur d’une séance d’échange et de sensibilisation qui a démarré hier jeudi 11 décembre. Initiée dans le cadre de la mise en œuvre effective du TEC de la CEDEAO prévue pour le 1er janvier prochain, cette première séance de sensibilisation vient expliquer plus amplement, aux acteurs de l’économie béninoise, les différentes réformes majeures afin que les atouts du TEC-CEDEAO soient judicieusement exploitées par tous. Le directeur général des Affaires économiques Aristide Medenou, a remercié tous les acteurs de la vie économique du pays pour l’intérêt accordé par tous à cet instrument tarifaire. Il se dit persuadé que les différents acteurs seront au sortir des échanges plus renseignés. Pour Aristide Médénou, l’application du TEC-CEDEAO traduit le souci de la région économique de l’Afrique de l’Ouest vis-à-vis de l’extérieur à un tarif douanier identique. «Le TEC constitue une référence à partir de laquelle sera désormais produit le démantèlement tarifaire du libre échange entre les pays de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest et l’Union Européenne», a souligné le directeur général des Affaires économiques. Dans son discours d’ouverture, le directeur adjoint de cabinet du ministre de l’Economie, des Finances et des Programmes de dénationalisation Kassim Chabi Taba a fait la genèse du TEC-CEDEAO qui, selon lui, est né à l’issue d’un long processus de négociation dont le plus grand défi reste l’insertion de l’économie régionale dans l’économie mondiale. Pour ce faire, poursuivit-il, la CEDEAO et l’Union Européenne ont entrepris des discussions commerciales en vue de la mise en place d’un nouveau cadre commercial fondé sur les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). «Ainsi, l’adoption du TEC dans l’espace CEDEAO est une véritable union douanière. L’Union Européenne et les partenaires économiques sont arrivés à la signature de l’Accord de l’instauration d’un tarif commun pour la simplification du système tarifaire dans la zone économique de l’Afrique de l’Ouest», a expliqué le directeur adjoint de cabinet du ministre de l’Economie, des Finances et des Programmes de dénationalisation.