Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Santé
Article



 Titrologie



Fraternité N° 3753 du 9/12/2014

Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Santé

Journées de lutte contre le VIH/SIDA au PAC Les acteurs portuaires invités à des comportements sains
Publié le vendredi 12 decembre 2014   |  Fraternité


Port
© Autre presse par dr
Port autonome de cotonou


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le Port autonome de Cotonou n’entend pas rester en marge de la lutte contre le VIH-SIDA. C’est dans ce cadre que son Unité focale de lutte contre le SIDA a organisé en faveur des acteurs portuaires des journées de sensibilisation les 11 et 12 décembre. Lancées par Marcel Bonou, responsable administratif et financier du Conseil national de lutte contre la SIDA à l’AGEPAOC à Cotonou, lesdites journées visent à sensibiliser les acteurs, toutes catégories confondues, sur les bons comportements et à se prêter au dépistage.

Freiner la progression du VIH-SIDA au sein de la communauté portuaire en développant à son niveau des comportements sains. C’est l’objectif des journées de lutte contre ce mal initiées par l’Unité focale de lutte contre le VIH-SIDA du Port autonome de Cotonou les 11 et 12 décembre.Premier à intervenir lors de la séance de sensibilisation, Assouma Issa, vice-président de l’Unité focale de lutte contre le VIH-SIDA précise que le Port autonome de Cotonou a choisi le 11 décembre pour lancer des actions de lutte contre cette infection. La plate-forme portuaire étant un lieu où se côtoient beaucoup de monde, elle constitue une cible pour développer des stratégies de lutte pour freiner la progression du mal. Car le SIDA est un facteur qui sape les efforts de développement de l’entreprise. Il annonce qu’en dehors de la sensibilisation, les journées se consacreront aussi au dépistage. A cet effet, Assouma Issa indique que deux sites sont prévus pour permettre aux travailleurs du PAC et ainsi qu’aux usagers de connaître leur statut sérologique.Abondant dans le même sens docteur Léopoldine de Souza, secrétaire exécutif par intérim du l’Organisation du Corridor Abidjan-Lagos, soutient que le SIDA affectera de manière durable les potentialités du Corridor si les efforts ne se poursuivent. Soulignant le poids économique du Corridor, elle fait savoir qu’il représente 65% des activités de la sous-région avec une masse de plus de 50 millions de personnes qui traversent cet espace. L’autre face de la médaille à ne pas perdre de vue, selon elle, c’est que cela représente également des problèmes avec des comportements à risque.
Des avancées
La présente activité est financée par la Banque mondiale à travers la composante VIH du projet de facilitation du commerce, du transport sur le Corridor Abidjan-Lagos. «Cette composante vise à réduire l’impact du VIH-SIDA parmi les camionneurs des ports de Cotonou au Bénin, d’Apapa au Nigeria, de Lomé au Togo et d’Abidjan en côte d’Ivoire », explique Léopoldine de Souza.Pour Jean Loko, représentant du directeur général du PAC, le SIDA fait peser un lourd fardeau socio-économique et sanitaire dans les pays de la sous-région. Mais il se réjouit des avancées enregistrées dans le cadre de la lutte contre ce fléau dans les domaines de l’amélioration de l’accès des populations à la prévention, du traitement, des soins et des soutiens liés au VIH-SIDA. Selon lui, les nouveaux rapports de l’OMS montrent que le nombre des nouvelles infections à VIH a été réduit de plus de 50% dans 25 pays dont la plupart sont de l’Afrique subsaharienne qui représente la région la plus touchée. Toutefois, selon le représentant du directeur général du PAC, ces efforts restent encore insuffisants vu l’ampleur du mal. «En effet, avec 2000 infections par an et environ 60.000 personnes infectées au Bénin à ce jour, nous sommes encore loin de la vision de l’ONUSIDA: zéro nouvelle infection, zéro discrimination et zéro décès», avertit Jean Loko.Avant de procéder au lancement des activités des journées, Marcel Bonou, responsable administratif et financier, déclare que dans leur déplacement, les camionneurs sont amenés à satisfaire leurs désirs sexuels en dehors du foyer. Ce qui les expose à des risques à travers les rapports sexuels occasionnels avec des partenaires multiples, dit-il, tout en se réjouissant de l’utilisation accrue du préservatif au niveau des camionneurs. Aussi estime-t-il qu’il est nécessaire de développer des programmes spécifiques de prévention et de prise en charge du VIH en faveur des acteurs de ce secteur.

 Commentaires