Après trois ans de recherches, Sandra Adjaho trouve enfin un nouveau trésor. Des perles en terre cuite. C’est ce qu’elle compte désormais promouvoir pour sauvegarder cet héritage qu’elle vient d’obtenir d’une octogénaire spécialisée en la matière à Ouidah. Dans un défilé de type particulier, la présidente de l’Association « Maison des perles », Sandra Adjaho, a montré au public mobilisé pour la cause, les différents motifs de ce nouveau trésor qu’elle vient de découvrir. C’était mercredi dernier au Centre culturel chinois de Cotonou. Elle vit l’obsession de promouvoir ce nouveau produit qu’elle appelle « un véritable bijou ». Son objectif est de sauvegarder le patrimoine culturel béninois. Un patrimoine qui tend à disparaitre et qui mérite d’être promu pour que le Bénin continue de se faire valoir à l’échelle internationale de par son identité culturelle et artistique. «Je travaillais les perles. Mais je n’en étais pas satisfaite parce que ce n’était que des perles d’origine étrangère. C’est pourquoi je suis heureuse d’avoir fait la connaissance de cette dame qui m’a fait découvrir les perles en terre cuite », a témoigné Sandra Adjaho. Et avec ces perles en terre cuite, elle a réussi à créer des motifs divers qui ont suscité une véritable admiration des spectateurs du défilé. Des colliers en passant par des boucles d’oreille, l’artiste a fait des agencements simples et extravagants pour appâter toutes les couches de la société. Aux chefferies traditionnelles, d’ailleurs, elle a lancé un appel solennel. « Aux chefferies traditionnelles, je leur dirai que j’ai une très bonne nouvelle pour elles. Désormais, elles peuvent porter des perles qui valoriseront davantage notre patrimoine culturel dont elles sont garantes », a affirmé Sandra Adjaho avant de promettre une série de rencontres avec ses potentiels clients pour mieux leur faire connaître ce nouveau produit.