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La Presse du Jour N° 2283 du 17/12/2014

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Après le vote du budget général de l’Etat : les députés interpelés par la Lépi
Publié le jeudi 18 decembre 2014   |  La Presse du Jour


Ratification
© Autre presse par DR
Ratification de l’ordonnance relative au budget 2014 : les députés défient Yayi et la Cour»


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La clarification du dossier d’organisation des communales avec la Lépi au 1er trimestre de 2015, c’est le sujet le plus brûlant qui attend les députés. La crédibilité en est fortement tributaire.
Les députés se sont vite débarrassés du budget de l’Etat exercice 2015 le mardi 16 décembre 2014. Après l’accomplissement de cette mission statutaire, il s’impose à eux, la finalisation en urgence de la Lépi et l’organisation des élections communales.
A l’allure où vont les débats, ils risquent de porter la responsabilité du retard, voire de la non organisation des élections communales avant les législatives.
Aujourd’hui, malgré le retard que le gouvernement a accusé pour financer le Cos/Lépi, c’est plutôt aux députés qu’on jette le tort. Leur présence majoritaire au sein du Cos est mise en avant par le gouvernement et ses acolytes pour justifier le retard de la correction de la liste électorale permanente informatisée (Lépi).
A partir de ce moment, il revient aux députés de s’asseoir et de s’occuper vraiment de la finalisation de la Lépi par leurs collègues. Et s’il y a des goulots d’étranglement, qu’ils puissent les dénoncer pour que le peuple soit fixé. Sinon aujourd’hui, tout le monde est unanime que le Cos/Lépi n’est plus crédible en matière de respect de rendez-vous. Il revient alors à ceux qui les ont désignés et les laissent continuer sans résultat de les rappeler à l’ordre pour que le peuple sorte du guêpier.
Il est urgent d’apprécier les dates avancées par le gouvernement pour les élections et les entériner ou s’en écarter.
Il faut que les députés apportent les clarifications nécessaires pour que le peuple sache dans quel sens aller.
Mais si la situation leur a échappé et qu’ils n’ont pas de propositions, qu’ils l’avouent aussi afin que le peuple béninois soit fixé.
Nager en eau trouble sans apporter des solutions aux problèmes des élections montre que les députés, sont incapables d’animer la vie publique comme le recommande la charte des partis politiques.
A cette allure, ils finiront par se faire ravir la vedette par des arrivistes qui les aideront à conduire le pays dans la catastrophe. Ils en seront les premiers responsables.
L’urgence actuellement, se sont les propositions idoines pour rendre disponible la liste électorale afin de convoquer les citoyens pour aller aux urnes.



Junior Fatongninougbo

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