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Comment Koupaki et Gbian perdent leur temps
Publié le jeudi 18 decembre 2014   |  24 heures au Bénin


Lancement
© aCotonou.com par DR
Lancement du livret bleu de Pascal Koupaki
Samedi 26 Octobre 2013, Palais des Congrès, Cotonou : L`ancien Premier Ministre Pascal Irénée Koupaki lance son livret bleu Photo : M. Pascal Irénée Koupaki


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Dans la perspective de la présidentielle de 2016, Pascal Koupaki et Robert Gbian ont entamé des tournées en quête d’un soutien de la diaspora béninoise. Une initiative louable mais peu efficace car bien qu’étant nombreux, très peu de béninois de l’extérieur sont inscrits dans les consulats et par conséquent sur la liste electorale. C’est sur cette diaspora qui n’est pas sûre de voter en 2016 - Lepi- , que nos deux candidats consacrent leurs énergies malgré les nombreux défis à relever au pays.



Le Bénin s’approche à pas feutrés de l’échéance fatidique de mars 2016. Pascal Koupaki et Robert Gbian tels le diable dans le bénitier, courent dans tous les sens pour s’ouvrir le boulevard de la Marina. Mais leur méthode de campagne et leurs fréquentations laissent planer des doutes sur leurs véritables capacités de redresser le pays après dix ans de gestion calamiteuse.
Pascal Irénée Koupaki et le Général Robert Gbian étalent en effet leurs incapacités à gérer l’héritage que le président Boni Yayi lèguera à son successeur au soir du 6 avril 2016. Ils sont absents des grands débats du moment au pays. Entre autres on peut citer le combat en vue de l’organisation des élections crédibles et transparentes, la tenue d’un dialogue franc, sincère et inclusive et la lutte contre toute révision opportuniste de la Constitution. Leur sport favori est la balade de santé qu’ils effectuent en Europe à la pèche d’un électorat au sein de la Diaspora.
Une Diaspora certes très nombreuse, mais peu inscrite sur les listes électorales et qui fait moins de 3% du corps électoral. Ce n’est pas en allant rallier la Diaspora à leur cause, qu’ils auront gain de cause. La preuve, Kérékou ne s’est pas greffé sur cet électoral pour passer dix ans à la tête du pays. Le président Boni Yayi n’ont plus. Encore moins le président Dieudonné Nicéphore Soglo. Comme le dirait l’autre, “Jacob descend, la terre n’est pas en haut”.




Issa Orou - Guidou

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