Les forces sociales et politiques réunies au sein de la plate-forme des forces du progrès pour les élections en République du Bénin saluent le courage des journalistes de l’Office de radio et télévision du Bénin. Les responsables de ce regroupement reconnaissent aux professionnels de ce média du service public, le mérite d’avoir dénoncé le comportement de leur collègue suite au sabotage organisé contre la marche du 11 Décembre 2014. C’est à travers une déclaration rendue publique le mercredi dernier.
DECLARATION
(Au sujet de la pétition des agents de l’ORTB)
La Plate–forme des forces démocratiques salue la très professionnelle et confraternelle réaction des journalistes et agents de l’ORTB qui ont dit leur indignation et leur ras-le-bol face au manque de probité et de professionnalisme dont a fait preuve leur collègue Henri ZINWOTA par rapport au traitement « journalistique » fait par ce dernier de la marche de l’opposition du 11 Décembre 2014, pour le compte de la Télévision nationale. Le personnage Henri ZINWOTA avait déjà sévi des années durant, quand il régentait la communication audio-visuelle de l’Assemblée Nationale. Il reste constant dans sa nuisance à la vérité, à sa profession et à la démocratie pluraliste.
Elle nous rassure, cette réaction des professionnels des médias audio-visuels du service public, sous forme de pétition. Tout n’est pas perdu ! Elle renoue avec une tradition. Certains des signataires étaient à peine nés, quand en Février 1990, courageusement, certains de leurs aînés avaient osé, dans une situation floue, où rien n’était encore décidé, dans la lutte que se livraient d’un côté les forces rétrogrades et de l’autre celles du progrès, de prendre des risques, tous les risques au nom de leur profession, au nom de leur dignité, au nom de leur statut de citoyen. Ils avaient pris le risque de désobéir et de dire la puissance de la vérité et de l’honnêteté sur le maquillage des faits et la propagande. Merci à vous.
La Plate-forme leur rappelle que les exemples sont nombreux et la poubelle nauséabonde de l’histoire est remplie de ces compatriotes, béninois ou africains qui ont appris à leurs dépens, qu’on ne saurait cacher efficacement le soleil avec la paume de sa main, qu’on peut « tromper une partie du peuple une partie du temps, mais qu’on ne peut tromper tout le peuple, tout le temps ».
La Plate-forme les encourage à défendre leur profession de journaliste, leur dignité d’être humain et leur statut de citoyen, à lire et à relire le Préambule ainsi que les articles 19, 35, 66 et 142 de notre Constitution.