Sous le thème «La libre circulation des personnes et des biens et la facilitation des échanges», se déroule du 15 au 20 décembre à Parakou, la dixième édition de la Semaine nationale de l’intégration. La cérémonie officielle d’ouverture des manifestations a eu lieu hier jeudi 18 décembre.
Par Claude Urbain PLAGBETO A/R Borgou-Alibori
Sensibiliser sur les dispositifs communautaires en matière de libre circulation des personnes et des biens, œuvrer à l’appropriation des objectifs et programmes mis en œuvre dans le cadre de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)… Les activités de la dixième Semaine nationale de l’intégration battent leur plein à Parakou. Après avoir accueilli en juillet 2013, les assises de la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace UEMOA, la ville carrefour des départements du Borgou et de l’Alibori vibre depuis mardi dernier aux rythmes des manifestations de cette semaine qui a démarré par une caravane. Hier, une séance d’information a été animée au profit des populations en marge de la cérémonie d’ouverture officielle sous l’égide du représentant du ministre de l’Economie, des Finances et des Programmes de dénationalisation, Ibrahim Bani Goro. «Le rayonnement de notre pays, le Bénin, dans le concert des nations ne peut se réaliser que dans un ensemble africain uni et solidaire dans la mutualisation des moyens pour assurer l’essor de nos économies », a-t-il souligné. Il fait remarquer que le Bénin, pays de tradition hospitalière où se côtoient en parfaite symbiose des communautés humaines venues de tous les horizons de la sous-région, a manifesté son attachement aux idéaux de l’intégration africaine, gage de progrès et de développement pour les Etats. A cet effet, Parakou est un symbole fort en ce sens qu’y vivent des Nigérians, Nigériens, Togolais, Burkinabé, Maliens aux côtés des nationaux, exerçant en toute tranquillité les activités économiques de leur choix, se réjouissent le représentant du maire, Mohamed Alidou Nonsou et celui du préfet du Borgou-Alibori, Mahamadou Imorou. Il convient de maintenir le cap en sensibilisant les acteurs économiques et les populations sur les sujets récurrents liés à la libre circulation des personnes et des biens ainsi qu’à la facilitation des échanges intra-communautaires, préconise le secrétaire général de la Préfecture, Mahamadou. Imorou. «Car, des populations informées sur leurs droits et devoirs ainsi que sur les réformes communautaires pourront s’impliquer davantage dans ce processus d’intégration par l’intensification de leur production et de leurs échanges», estime pour sa part Ibrahim Bani Goro. Les échanges se déroulent autour de l’évolution du processus d’intégration et des suggestions et doléances en vue de dégager les forces et les faiblesses du pays en matière de gestion des mouvements régionaux.En dehors des séances d’échanges avec les groupes cibles, les représentants du secteur privé et de la Société civile, il est prévu une nuit de l’intégration qui sera matérialisée ce vendredi par un concert géant à la place Bio Guéra, ainsi que des activités sportives dont un cross-country qui aura lieu très tôt demain matin.