Certaines structures de microfinance et d’épargne sont décriées en ces derniers temps de fin d’année. Elles sont dans l’incapacité de régler certains de leurs déposants. Mécontents, ces derniers menacent de saisir la justice.
Elles sont légion, ces structures privées d’épargne qui rusent avec leurs déposants, en fin de l’année. Plusieurs travailleurs, dans l’optique de passer une fin d’année agréable, épargnent auprès de ces établissements d’épargne et de microcrédit. Ils font confiance à ces structures qui visiblement leur jouent de tour au moment de rentrer en possession de leur épargne. Les plaintes sont les mêmes chaque fin d’année. « Ils ne cessent de me demander de revenir depuis trois jours que je viens chercher mes sous que j’épargnais chez eux depuis douze mois », a martelé une déposante rencontrée devant une structure d’épargne sise à Zogbadjè à Abomey-Calavi. Le phénomène a repris cette année où des plaignants accourent déjà dans les commissariats pour s’en remettre aux autorités. Il faut remarquer que ces structures, une fois en possession des dépôts de leurs clients, se chargent de rouler ces fonds, en procédant par des prêts à de tierces personnes. Ce qui leurs génèrent des intérêts. Certaines d’entre elles, font mal leur prévision, ce qui leur crée des problèmes à la fin de l’année où les déposants viennent réclamer leur dépôt.
Le système, il faut le dire, est tellement huilé pour certaines structures qui s’enrichissent avec ce procédé. Seulement, il est à déplorer celles d’entre elles qui suscitent le mécontentement de certains déposants. Les autorités doivent véritablement prendre en charge la gestion des ces structures de microfinance. Car, beaucoup d’entre elles sont toujours créées dans la clandestinité. Ceci, afin de ne plus vivre au Bénin, les épisodes de la scabreuse affaire Icc services qui n’a pas encore connu son épilogue. Pour cela, il est à souhaiter que les Béninois, pour leur épargne, se dirigent vers les structures et banques agréées de la place.
