L’annonce du Forum national des forces vives de la nation redonne un début d’espoir aux forces politiques et augure d’une sortie de crise. La question de la liste électorale serait surement au cœur des débats, puisque cette liste constitue
le point d’achoppement. Et c’est autour d’elle que s’enroule et se déroule l’épineuse question du processus électoral. On se rappelle que contrairement à l’opinion distillée au public par le pouvoir, les difficultés financières subsistent au niveau du COS LEPI. Alors que le gouvernement crie sur tous les toits que les fonds sont décaissés, nombre de fournisseur du COS LEPI se retournent bredouille parce que le trésor public n’a pas été alimenté pour les remboursé. Aussi, une série de mission a été avortée parce que faute de moyen.
Sur le plan technique, énormément de kits se sont retrouvés en panne sur le terrain. De plus, les données collectées sont parfois inexploitables (cas d’une grande partie de l’Atacora, du zou). Tombé en panne depuis le début de l’opération, le serveur qui doit contenir toutes les données de Cotonou n’ont été réellement opérationnelles que dimanche passé. La majorité des serveurs départementaux sont à réfectionner, en conséquence, la consolidation des données est à améliorer. Malgré leur enroulement, un nombre très élevé d’électeurs risque de ne pas trouver leur nom le jour j. Plus de 40 000 électeurs de Porto-novo, par exemple, auraient besoin d’être saisi dans les formulaires et pour cause ils n’auront pas leur nom. Les limites de la lecture optique sont passées par là.
Dans ces conditions, une éventuelle LEPI pondue dans ces conditions serait une pure anarchie, inutilisable et qui reste de plonger le pays dans la violence. D’où la nécessité d’aller vers une liste électorale alternative, le temps de revoir tout le paquet technologique.
