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Insécurité et critiques tous azimuts de la population vis-à-vis de la Police : Le Dgpn Houndégnon s’explique et apaise et rassure
Publié le mercredi 31 decembre 2014   |  Le Matin Libre


Louis
© Autre presse par DR
Louis Philippe Sessi Houndégnon, DGPN


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Depuis sa prise de fonction au poste du Directeur général de la police nationale en 2013, après ses exploits au commissariat central de Cotonou, et bien avant à la tête de l’unité des Raid (Recherche-Assistance-Intervention et Dissuasion) pendant des années, le contrôleur général de police Louis Philippe Houndégnon n’avait qu’un souci: Diriger de main de maître une police plus forte à son école pour une sécurité nationale plus rassurante. Plus d’un an après, et au regard des réactions tous azimuts des populations, qui fustigent l’état de la sécurité actuelle à cause des divers braquages répétés observés au cours de cette année 2014, il était important d’apporter la lumière sur des réalités cachées dans les ornières, surtout en cette periode festive. D’entrée de jeu, il rend un hommage aux trois forces de l’ordre qui sont malheureusement tombées devant les hors la loi lors à Cotonou en mai, en août et en octobre derniers respectivement à Mènontin, sous l’échangeur de Mtn-Ganhi et Jéricho,. Pour le Dgpn ce n’est pas sous son ere qu’il y a eu plus de braquages et de morts dans le corps de la police. Après avoir fait un rappel des années qui ont été sévèrement secouées par des agissements de hors-la-loi avec une année qui a compté quatre (04) policiers tués, « c’est à cause de la succession des trois braquages qui ont ôté la vie aux trois des siens et que c’était dans la ville de Cotonou seule que tout ces incidents se sont déroulés que les populations se sont mises à peindre en noir le tableau de la sécurité actuelle », a-t-il expliqué. Pour lui, il a eu à capitaliser un certain nombre d’expériences au prix de la détermination et de la vocation qu’il a démontrées au vu et au su de tous les Béninois. « L’erreur que j’ai commise, c’est d’avoir cru que la relève que j’ai laissée me remplacer aux différents postes allait marcher dans mes pas… », démontrant aux uns et autres que la génération du corps de la police qu’il a entrainée manque d’expérience.

La question de l’opération du 24 décembre 2014 qui a coûté la vie à Axel Michodjéhoun

Toujours dans la dynamique d’apaiser les populations qui fustigent ça et là l’opération des éléments de la police du commissariat de Tokplégbé au cours de laquelle le fils de l’ancien chef d’état major des forces aériennes a été abattu, le Dgpn a rassuré les uns et les autres qu’une enquête est en cours. Pour le moment, il préfère s’en tenir à la décision du Procureur de la République qui a confié le dossier à la gendarmerie. Il demande la patience des uns et des autres et rassure qu’il va sévèrement punir s’il se révélait qu’une quelconque erreur venait de la police concernant ce dossier. Rappelons que c’était par l’entremise d’un débat contradictoire dénommé « Insécurité, répression policière au Bénin » que le Dgpn a eu à apporter ces clarifications diverses. Il avait en face de lui Ernest Gbaguidi président d’association des consommateurs du Bénin et le Dr Clément Kakaï Glèlè, agent au ministère de la santé.

Loth HOUSSOU

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