Première déclaration publique, mercredi 31 décembre, du président gambien Yahya Jammeh, quelques heures après son retour à Banjul après une tentative de putsch manqué. Le chef de l’Etat s’est montré très menaçant. Yaya Jammeh s’est aussi brièvement montré dans les rues de la capitale, sous bonne escorte.
Yaya Jammeh n’a pas cité de nom, il n’a pas non plus ouvertement commenté les événements de la veille, mais dans son message de nouvelle année, le président gambien a lancé une mise en garde très claire à « ceux qui prônent et parrainent un changement de régime par la violence ». « Ceux qui jouent avec Dieu le paieront cher », a-t-il poursuivi.
Vingt-quatre heures après une attaque contre le palais présidentiel, la nervosité restait palpable mercredi 31 décembre dans les rues de Banjul. Si la ville avait repris son visage habituel, les principaux points d’accès à la capitale restaient contrôlés par des barrages militaires et, selon un témoin cité par l’Agence France Presse, ceux qui n’avaient pas de papiers à présenter étaient refoulés. ... suite de l'article sur RFI