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La Nation N° 6149 du 6/1/2015

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Première année de la mandature 2014-2019 de la CCIB Les 7 engagements de Jean-Baptiste Satchivi et les réalités du terrain
Publié le mardi 6 janvier 2015   |  La Nation


Jean-Baptiste
© Autre presse par DR
Jean-Baptiste SATCHIVI élu président de la CCIB


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Depuis hier, lundi 5 janvier, cela fait un an que l’Assemblée consulaire que préside Jean-Baptiste Satchivi à la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin a été élue. Quelles sont les réalisations à l’actif du bureau exécutif de cette Assemblée consulaire suivant les sept engagements pris par son président lors de son installation le 4 février 2014?



Par Bruno SEWADE


Elu à la tête du bureau exécutif de l’Assemblée consulaire de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (CCIB), il y a pratiquement un an, Jean-Baptiste Satchivi et ses collaborateurs avaient une vision claire : élaborer puis soumettre à l’adoption de l’Assemblée consulaire, dans les trois mois qui suivent son installation, le programme pluriannuel d’actions et de développement des activités de la Chambre. Un an après, où en est-on avec ce programme et les sept engagements pris pour la mandature.
Des défis
En effet, au cours de son installation en janvier 2014, le premier défi selon l’équipe de Jean-Baptiste Satchivi est le renforcement du dialogue public-privé. Dans ce cadre, il s’est engagé à ce que ledit dialogue soit une priorité permanente car il sera à la base du dynamisme de l’économie béninoise. Ils ont promis également comme deuxième défi l’amélioration de la performance organisationnelle de la Chambre. C’est ainsi que le nouveau président de l’institution consulaire avait promis s’investir pour que tous les secteurs (service, commerce et industrie), soient orientés vers l’amélioration de leurs performances organisationnelles. A cette fin, quoi de plus naturel que de prendre le risque positif et toujours gagnant de la qualité? «Nous mettrons en place les outils pour la généralisation des démarches qualité, sécurité et environnement en fonction des secteurs et de leurs particularités», a-t-il promis. Ainsi seront créées les conditions favorables pour lever les obstacles au développement de l’économie du pays et mettre l’efficacité et l’efficience au centre des indicateurs des activités.Pour Jean-Baptiste Satchivi et son équipe, le troisième défi de leur mandature concerne une saine gestion financière. Car, il faudra, selon eux, renforcer les pratiques opérationnelles en vue de l’utilisation efficace et efficiente des ressources mises à la disposition de l’institution consulaire. Transparence et traçabilité des engagements gouverneront, ont-ils promis. Un autre défi, selon eux, concerne l’amélioration des offres de services pour les entreprises. Pour les juniors, l’institut de mentorat entrepreneurial sera mis en place et assurera le suivi, le coaching et le tutorat de jeunes entrepreneurs, notamment par un système de parrainage jusqu’à la maturité du projet. Une pépinière d’entreprises sera créée servant de lieu de développement des compétences entrepreneuriales. Ceci est un chantier pour garantir l’avenir et la dynamique de l’économie. Comment profiter des financements adaptés aux PME et PMI ? Telle est la question centrale.De plus, la nouvelle équipe dirigeante de la CCIB s’engage à mettre en oeuvre un moyen de communication et d’informations régulières et réactives entre les opérateurs économiques. Ouvert à tous, cet outil sera le trait d’union entre tous les créateurs de richesse. Pour son cinquième défi, le bureau exécutif de la CCIB a promis la valorisation des ressources humaines. En effet, au même titre que les investissements financiers, les ressources humaines constituent la matière la plus stratégique des entreprises. Les industries et services ont besoin de collaborateurs compétents pour leur développement. Leur valorisation durant la mandature de Jean-Baptiste Satchivi sera au cœur des préoccupations par les formations continues, par l’élévation de leurs compétences, phase nécessaire pour accompagner les performances des entreprises et des investissements. A cet égard, les organismes capables d’ingénierie de formation par objectifs devraient être les partenaires les plus recherchés pour rendre opérationnels à moyen terme, les investissements engagés dans les formations des hommes et des femmes qui accompagnent le développement.
Le développement du partenariat
Le développement du partenariat durable avec l’international est le sixième défi qu’avait promis la nouvelle équipe de la CCIB. En effet, l’Afrique et le monde sont un espace commercial où la place de la CCIB est à prendre. Plus l’institution consulaire est à l’offensive et plus sa place sera importante. Le voisin de l’Est, le Nigeria, est à lui seul un enjeu stratégique à la portée de la Chambre qui accompagnera tout entrepreneur et tout industriel pour consolider ses positions sur les marchés existants et pour conquérir des marchés nouveaux grâce à la qualité de ses produits et services. Car, le respect des normes et standards internationaux sera un facilitateur pour la confiance a priori des partenaires d’affaires.Le septième défi est la consolidation du patrimoine de la CCIB. Cela ne se voit pas, et pourtant le patrimoine de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin est important et mérite d’être mis en valeur. Un programme de valorisation de ce patrimoine, selon les engagements du nouveau bureau sera mis en œuvre sans délai. Les archives de la Chambre devront être mises en lumière comme patrimoine historique indispensable à la mémoire économique commune.Partant de ces défis, la nouvelle équipe de la CCIB dès l’installation des membres de l’Assemblée consulaire, a affiché, il y a un an, ses ambitions. Mais la réalité sur le terrain est tout autre. La grande activité qui devrait permettre aux responsables de la CCIB de montrer qu’ils étaient vraiment capables de mobiliser le monde des créateurs de richesse, c’est les états généraux du secteur privé qui se sont déroulés du 16 au 18 décembre 2014. Ce grand forum économique a révélé que la CCIB et le Conseil national du Patronat du Bénin (CNP-Bénin) ne sont pas prêts à s’entendre. Une telle situation ne manque pas d'avoir aussi des répercutions sur le dialogue public-privé qui est le premier engagement pris par le président de la CCIB et son équipe.

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