Depuis qu’il a fait offense à la justice pour outrage à un magistrat, le député de la mouvance présidentielle, Orou Sé Guéné joue au chat et à la souris avec la justice.
Malgré la condamnation qu’il encourt, il court toujours se croyant en liberté. Est-il au-dessus de la mêlée. La justice est la même pour tous les béninois quelle que ce soit leur fonction. Et en la matière, aucun béninois n’est au-dessus de la loi fut-il même le premier magistrat.
Pour avoir fait outrage à magistrat depuis le 02 décembre dernier, le député de la 7ème circonscription a été condamné à 6 mois de prison ferme et à une amende de 500.000 Fcfa.
Depuis la date de sa condamnation jusqu’à présent, il est en effet toujours libre de ses mouvements pour le simple fait qu’il nargue la justice de son pays.
Orou Sé Guéné, puisque c’est de lui qu’il s’agit est-il un homme au-dessus de la loi ? Tout semble faire croire que c’est bien le cas. Mais dans la réalité non puisque selon des informations, le député aurait réduit ses sorties publiques.
Activement recherché par les autorités judiciaires, le parlementaire qui fait quand même des apparitions occasionnelles est en train de défier la justice béninoise. Un comportement qui du reste ne l’honore pas en sa qualité de parlementaire, un législateur qui devrait pouvoir donner le bon exemple en se rendant de son propre gré comme le lui ont recommandé ses pairs de la représentation nationale.
Selon des informations reçues, il aurait été perçu à Nikki en ce début d’année et brièvement à la célébration de la Gaani, une importante fête de l’ère culturelle baatonou. Il est à éviter que de pareils cas fassent école. De même, aussi sévère soit-elle, la loi reste la loi.
Ce sont les hommes qui la conçoivent et qui se l’appliquent lorsque, l’un d’entre tombe sous le coup de la même loi. Alors, mieux vaut se rendre pour une question d’honneur que de stress à se donner et à donner à son entourage.
Les autorités judiciaires du Bénin ne sommeillent pas, ils veillent au grain sûrs et certains que l’oiseau tombera dans le piège.