Plus rien ne va au sein du parti des Démocrates unis pour la restauration et la relève (Durr-Barka) de l’honorable Rachidi Gbadamassi. Le parti se vide de ses cadres. Ceux-ci reprochent à leur président, sa gestion clanique. Certains cadres ayant claqué la porte indiquent qu’un parti ne vit pas d’actions d’éclats comme le fait leur leader depuis la création en 2010.
Depuis quelques mois, le parti se vide. Même si les départs ne se font pas à grands bruit médiatique, les investigations renseignent que plusieurs ténors ont préféré claquer la porte. Selon nos sources, ces derniers reprochent au président de Durr-Barka, sa gestion clanique. Ils sont nombreux à ne plus porter dans le cœur cette formation politique. Plusieurs parmi eux fustigent la-non tenue des rencontres statutaires et l’absence d’un dialogue franc. Après plus de quatre ans d’existence, aucun congrès, ni aucune Assemblée générale n’ont, en effet, eu lieu. D’aucuns regrettent l’individualisme qui caractérise une frange des membres du bureau du parti.
Le week-end dernier, Rachidi Gbadamassi a invité quelques militants et a remplacé le coordonnateur communal du parti, Bienvenu Babatoundé par Idrissou Sylla, tous deux conseillers municipaux. Le désormais ex-coordonnateur a rejoint la longue liste des nombreux frustrés qui ont subi ces genres d’agissement. Le divorce est consommé entre les deux anciens alliés. « Nous n’avons pas besoin des actions d’éclats que fait l’honorable pour soigner son image et s’attirer les faveurs. Nous avons besoin de l’union de tous et des autres mouvements et associations pour développer la ville de Parakou », ont confié les militants ayant tourné dos au parti. « Comment un député qui a pour suppléant, le maire de la municipalité peut-il faire des actions dites de développement sans associer ce dernier ? », ont t-ils fustigé. L’éclatement du parti des Démocrates unis pour la restauration et la relève est amorcé, surtout en cette veille des élections.
