Par La Rédaction
Les forces d’élite françaises traquaient jeudi deux frères liés au jihadisme soupçonnés d’être les auteurs de l’attaque contre Charlie Hebdo, saluée par l’Etat islamique, alors que la France rendait un hommage émouvant aux douze morts du pire attentat depuis plus de 50 ans. Dans un message, le général Fernand Amoussou, précédemment commandant de l"’Onuci a affirmé sa consternation. lire son message.
« Je suis horrifié et révolté par l’attaque terroriste contre l’hebdomadaire français Charlie Hebdo ce mercredi 7 janvier. Il s’agit d’une attaque intolérable contre la liberté d’expression et contre la démocratie.
Je m’incline respectueusement devant la mémoire des victimes et présente mes condoléances aux familles et à mes amis français.
Le terrorisme ne connaît pas de frontières. Tous les pays sont désormais exposés à cette menace. Les frontières de sécurité ne correspondent plus aux frontières des Etats. De plus, les liens et les connexions entre les mouvements terroristes sont de plus en plus coordonnés. C’est pourquoi, une plus grande coopération entre les Etats dans la lutte contre le terrorisme apparaît désormais comme une impérieuse nécessité. Les Etats africains en particulier doivent, plus que par le passé, élaborer des politiques communes de sécurité et mutualiser leurs moyens de défense. Aucun pays ne peut à lui seul se prémunir contre le terrorisme.
A présent, nous devons au nom de la démocratie et des libertés, transformer notre douleur en une force de combat contre le terrorisme et l’insécurité. Nous devons rester debout et ne jamais fléchir face à ceux qui veulent nous empêcher de continuer de jouir des libertés chèrement acquises.
Le démocratie doit être préservée à tout prix ».