Le voile est levé sur le Festival international de films de Ouidah depuis vendredi dernier. Contrairement aux éditions antérieures, c’est par l’entremise d’une cérémonie légère et sobre que Jean Odoutan a effectué la coupure du ruban officielle de Quintessence 2015.
Procédant au lancement de Quintessence 2015, Jean Odoutan délégué général et fondateur du Festival a expliqué qu’il s’agit cette année d’une Quintessence de transition car le festival international de film de Ouidah n’a pas été épargné par la psychose de la fièvre à virus Ebola. Aussi, a-t-il déclaré la programmation de plusieurs festivals aux mêmes dates que le Quintessence. Ce qui réduit de façon considérable a t-il souligné, la visibilité de ces événements. Quintessence, a t-il promis, réfléchira dans le sens de décalage de ses dates afin en vue d’assurer au festival sa propre identité. Occasion pour Espéra Donouvossi, activiste culturel de présenter le projet Mokolo, une nouvelle plateforme qu’il dirige exclusivement orientée vers le cinéma africain sur la toile et basée à Lagos.
Toutes les figures de proue présentes à cette séance ont encouragé l’équipe du festival et l’ont exhorté à ne pas baisser la garde et pérenniser ce festival très important pour la ville de Ouidah et le Bénin.
Les projections de films suivies de débats de cette 13ème édition de Quintessence se tiennent à Ouidah, Temple des Pythons, Place Chacha et esplanade du Musée d’histoire (fort portugais) du 9 au 13 janvier 2015.