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Fraternité N° 3773 du 12/1/2015

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Loi portant fixation des centres de vote au Bénin : Candide Azannaï désapprouve la démarche
Publié le mardi 13 janvier 2015   |  Fraternité


Candide
© Autre presse par DR
Candide Azannaï
Président du parti « Restaurer l’Espoir »


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La démarche entreprise vendredi dernier par l’Assemblée nationale en procédant au réexamen de la loi portant carte électorale et fixation des centres de vote en République du Bénin n’a pas du tout plus au député Candite Azannaï. Il a laissé entendre au cours du débat général qu’il aurait été mieux d’attendre que le Conseil d’orientation et de supervision pour la correction de la Liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi) finisse entièrement sa mission avant de toucher à nouveau ladite loi. Car, selon lui, rien n’indique aujourd’hui le nombre d’électeurs que le Bénin aura à l’issue de la correction de Lépi. Toujours selon, en attendant le Cos-Lépi, l’Assemblée nationale évitera de revenir une deuxième sur la loi portant des centres de vote au Bénin.

(Lire ci-dessus un extrait de la déclaration faite par Candide Azannaï vendredi dernier au Parlement)
« …Je voudrais m’inquiéter un peu sur ce que nous sommes en train de faire. C’est vrai que j’ai appris de manière informelle qu’il y aurait eu des échanges informels avec le Cos-Lépi pour arriver à ce que nous sommes en train d’examiner. Mais je pense que ces échanges d’informations devraient passer par la plénière. Quels que soient les liens et les contacts, les proximités et les familiarités et aussi le fait que les mêmes personnes se retrouvent à divers niveaux par rapport à ce que nous sommes en train de faire, il aurait été souhaitable que les informations provenant du Cos-Lépi, même si on a dit qu’il y a eu un procès verbal de constat, devraient venir en plénière. Le parlementaire doit disposer de tous les éléments à partir desquels on fait les travaux. D’autant plus que le sujet est très délicat, ça nous permet qui a omis pour situer les responsabilités parce que lorsqu’on parle d’omission régularisée, ça peut bien s’apparenter à une nouvelle création. Ceci, d’autant plus que nous n’avons pas fixé de curseur sur les unités administratives locales et sur leurs noms. Or, c’est sur ces choses que d’importantes opérations ont été faites dans le cadre de la correction de la Lépi. Il est donc bon que nous disposions des documents quelque soit la confiance que nous pouvons avoir (…) Je suis inquiet aussi parce que le Cos-Lépi n’a pas fini son travail. Le même Cos-Lépi nous a donné plusieurs dates qu’il n’est jamais arrivé à tenir. Il faudrait être prudent sur toutes les informations orales que le Cos-Lépi nous donne. Si les jours à venir, le Cos-Lépi nous donne quelque chose qui n’est pas en phase avec ce que nous allons voter, comment allons-nous procéder ? Viendrons-nous encore ici pour corriger la loi ? Le Cos-Lépi dit qu’elle va livrer son travail le 14 ou le 15 janvier. Je sais avec précision d’orfèvre quel sera l’état de la Lépi qui nous sera donnée le 14 ou le 15 janvier. Ce sera dans un état brouillon, inachevé, confus parce que mêmes les opérateurs qui vont faire le dédoublonnage ne sont mêmes pas venus (…) Est-ce qu’on ne pouvait pas attendre le 14 ou le 15 janvier ? »

Propos recueillis par Karim Oscar ANONRIN

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