La carrière de sable de Akogbato a t-elle été suspendue pour des raisons politiques ? Tout porte à le croire surtout quand on observe la précipitation avec laquelle cette décision a été prise par la Haute autorité.
L’exploitation de la carrière de Akogbato a été suspendue par le Chef de l’Etat Cette décision n’est pas mauvaise en soi. Mais ce qui gêne, est l’alibi avancé pour parvenir à cette fin. La Haute Autorité, suspendant les activités de dragage du sable Agbogbato en effet, a souligné le caractère de dégradation de l’environnement. Une raison balayée du revers de la main par les exploitants de la carrière qui estiment qu’ils disposent d’un certificat d’étude d’impacts environnementaux à eux délivrés par l’ex Obemines (Office béninois des mines).
Alors la question se pose de savoir pourquoi l’Etat délivre t-il des agréments pour ensuite suspendre leurs exploitation par la force au lieu de la voie administrative. C’est le cas du site de dragage de Akogbato qui est pris d’assaut par un fort contingent militaire .Quel est le rapport scientifique qui présente le risque de dégradation de l’environnement suite à l’exploitation dudit site ? Sur la base de quelles preuves le chantier a été suspendu ? Autant d’interrogations qui méritent des éclaircissements.
S’il est vrai que les conditions d’exploitation de la carrière ne respectent pas le cahier de charge, mieux vaut rompre le contrat de façon catholique.
Dans un Etat de droit, les décisions sont prises de façon honnête et non unilatéralement. Tout porte à croire que la décision de suspension de l’exploitation de la carrière de Akogbato est politique donc un règlement de compte avec la Renaissance du Bénin.
Sinon comment comprendre qu’il a fallu que la RB s’affiche au côté de Plateforme des forces politiques et sociales de progrès pour des élections crédibles pour dire tout haut ce que certains alliés du pouvoir pensent tout bas, ceci, à la suite de la sortie médiatique très contreversée du conseiller municipal Gilbert Kinkpé, pour que le président Boni Yayi oblige l’entreprise en charge du dragage de Akogbato précisément à Yémicodji située entre le 12ème arrondissement de Cotonou et l’arrondissement de Godomey dans la commune d’Abomey-Calavi à mettre la clef sous paillasson.
C’est la preuve que Boni Yayi a été induit en erreur par ses partisans qui ambitionnent déloger les locataires actuels de l’hôtel de ville de Cotonou. la prise d’une décision du genre impose des préalables à savoir discute avec l’entreprise concernée assortie d’un moratoire de trois mois.