« La Céna a raison. Selon les dispositions du code électoral, on n’a pas à remettre une liste provisoire à la Céna. Elle va faire quoi avec ? La Cour a dit que la liste doit être disponible au plus tard le 15 janvier. Cette liste pour être définitive, c’est-à-dire la Lépi. Il faut l’afficher, attendre et recevoir des réclamations des populations pendant 21 jours. Personne n’a décidé de remettre la liste. Nous avons décidé d’aller informer la Céna de ce que la liste provisoire est prête et la leur montrer. Elle peut prendre cela et en faire ce qu’elle veut. Mais,
s’ils ne veulent pas comme ils l’ont fait savoir par rapport à la loi, (parce qu’ils l’ont lue), c’est juste. Nous rendrons publique la liste provisoire le 14 et, le 15 nous présenterons cette liste à la Céna. C’est une présentation. Si le président a rédigé de façon maladroite sa lettre à la Céna, la Céna est en droit de lui faire des remarques et de dire que ce n’est pas la liste provisoire qu’elle reçoit. C’est une question de forme. Si c’est dit qu’il faut remettre une liste à la Céna, le président du Cos-Lépi est passé à côté. Il n’avait pas le droit d’écrire une lettre et dire qu’il remet une liste à la Céna. Nous avons pour mission de rendre disponible la liste provisoire, informer la Céna que, d’ici tel délai, nous aurons la liste définitive à mettre à sa disposition et les documents électoraux. Quand la liste provisoire est prête, on prépare les affichages pour une durée de 21 jours. Après, on libère les réclamations en 5 jours et, la Lépi est disponible. Pendant ce temps, on serait en train d’imprimer les cartes d’électeur et autres. La Lépi sera prête dans les délais prescrits par la Cour constitutionnelle et conformément à la loi. Je n’ai pas connaissance de la lettre du président. Je n’ai pas fait une réunion au cours de laquelle on a décidé d’envoyer une lettre à la Céna ».
