Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Déclaration
Article



 Titrologie



La Presse du Jour N° 2302 du 19/1/2015

Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Déclaration

Prise en otage de la chaîne publique Ortb/Tv : Nago interpelle Yayi et félicite Ozias Sounouvou
Publié le lundi 19 janvier 2015   |  La Presse du Jour


Mathurin
© Autre presse par DR
Mathurin Nago, Président de l ’Assemblée Nationale du Bénin


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le Président de l’Assemblée Nationale Pr Mathurin Coffi Nago a profité de l’ouverture du troisième conseil national de son parti Upd-Gamessou, le vendredi dernier pour manifester son soutien au journaliste de l’Ortb Ozias Sounouvou. Mieux il a relayé la cause défendue par le journaliste. Il a appelé Yayi à «prendre des dispositions pour permettre aux journalistes de travailler librement»
Le président de l’Assemblée nationale Pr Nago a appelé le Chef de l’État Boni Yayi et tous les autres chefs d’institutions à «prendre des dispositions pour permettre aux journalistes de travailler librement». L’appel du journaliste Ozias Sounouvou a reçu un écho favorable auprès de la deuxième personnalité du Bénin qui a pris fait et cause pour la défense de la liberté de presse au Bénin et surtout sur télévision de service public Ortb. Le président de l’Assemblée nationale qui a signé la préface d’un ouvrage du député Djibril Mama Débourou, qui peignait la presse béninoise en noir est devenu subitement un adulateur de la presse nationale. Il a pris des engagements vendredi dernier pour libérer les espaces de liberté et permettre aux journalistes de s’épanouir dans leur métier. »Je vous le dis très franchement. Beaucoup de nos amis, à l’extérieur, regrettent parfois, en regardant notamment nos écrans de télévision de service public; dans des pays comme le Burkina-Faso, le Togo, la Côte-d’Ivoire. Ils s’étonnent en regardant la télévision béninoise parce qu’ils disent nous ne reconnaissons plus le Bénin. C’est ce qu’ils disent. C’est à nous de le comprendre. C’est à nous d’aider à ce que les capacités qu’on nous reconnaissait soient préservées. Je me pose des questions véritablement quand un journaliste que j’admire, je le dis tout haut, que je félicite, je le dis tout haut, dans son journal télévisé devant toute la nation dit, je voudrais qu’on nous permette de faire notre métier. Je suis fier des Béninois et je suis fier des journalistes béninois. Pour qu’un journaliste ose parler ainsi, cela veut dire qu’il n’a pu retenir son sentiment. Cela veut dire que ça part d’une réalité, ça part d’une vérité. Et nous autorités devons comprendre cela. Nous devons nous dire pour qu’il en soit ainsi, ça veut dire qu’il y a un seuil qui est en train d’être dépassé. Et donc nous devons nous réveiller et prendre des dispositions et lâcher du leste, pour permettre à ces jeunes, à ces professionnels de jouer leur rôle, de jouer leur partition. Parce que chacun de nous a sa responsabilité a son rôle à jouer pour permettre le développement intégral de notre nation, le développement harmonieux de notre nation. Je dis ici et maintenant et devant le troisième conseil national de l’Upd-Gamessou que de tels journalistes doivent être félicités et encouragés. Parce qu’ils nous ouvrent les yeux, ces journalistes. Si hier je posais des actes qui rétrécissaient l’espace de liberté des journalistes, aujourd’hui je dois faire mieux pour lui permettre de travailler librement. Si hier nous avons pris des lois au niveau de l’Assemblée Nationale – puisque c’est notre champ d’action- qui peut-être, ont privé ces journalistes d’être libres et de parler librement et de parler comme ils pensent, aujourd’hui, demain je dois faire en sorte que mes collègues et moi nous prenons des décisions qui lui permettent de s’épanouir et ainsi de contribuer au développement de notre Pays. C’est ce que je nous souhaite, nous autorités. Et je voudrais vous rassurer que je vais m’impliquer dans cette dynamique là. Je voudrais inviter également les autres autorités de ce Pays à faire de même. Je voudrais vraiment féliciter ce journaliste qui a montré qu’un Béninois reste un Béninois » a déclaré le président Nago. Cet engagement doit permettre au président Nago de mettre le pied sur l’accélérateur pour examiner le projet du code l’information et de la communication en souffrance au Parlement.
Tobi Ahlonsou

 Commentaires