Au Bénin, les professionnels des médias peuvent exercer désormais, sans la peur d’un risque d’emprisonnement pour diffamation. 38 voix pour, 00 contre et 02 abstentions. C’est par ce vote que les députés, ce jeudi 22 janvier 2015, ont adopté un nouveau code de l’information et de la communication. La nouvelle législation, conserve tout de même la privation de liberté pour » les délits contre la chose publique »: « La publication, la diffusion ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de fausses nouvelles, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers lorsque, faite de mauvaise foi, elle aura troublé la paix publique ». Bien entendu que la promulgation reste à suivre.