Malgré les menaces agitées, la rentrée scolaire a commencé sur les chapeaux de roue. Et tout porte à croire que l’année scolaire ira jusqu’à son terme si s’arrêtent les prises de décisions fâcheuses.
L’année scolaire 2014 – 2015 se déroule pour l’instant paisiblement. Ce qui ne signifie pas qu’il n’y a pas d’écueils. Il y en a eu. Trois retiennent l’attention : le refus de sédentariser les enseignants vacataires et le redéploiement des « enseignants volontaires » suite à l’exclusion de ces vacataires à qui le caractère de vacataires sédentaires a été refusé. Le troisième écueil est bien entendu les affectations punitives ne respectant pas la déontologie syndicale qui ont frappé des enseignants syndicalistes.
Et comme si cela ne suffisait pas, le bruit court avec insistance que d’autres mesures impopulaires viennent d’être prises. Elles concernent la suppression de la prime des professeurs principaux et la réduction du nombre d’animateurs d’établissement à un au lieu de deux initialement.
A moins d’avoir depuis les lustres troqué la craie contre le luxe des bureaux, ils devraient comprendre que c’est à cause de la lourdeur de la coordination des activités pédagogiques que la décision a été prise de désigner un animateur d’établissement pour le second cycle et un au premier cycle.
Que dire alors de la suppression de la prime des professeurs principaux à qui incombent la charge de la gestion des élèves de leur classe et le calcul des moyennes de fin de semestre? Déjà des grincements de dents s’enregistrent dans les rangs. Puisque des enseignants menacent de se libérer de leur charge si ces décisions devraient être appliquées. C’est déjà heureux que jusqu’à l’heure présente, aucune menace de grève n’est agitée. Faut-il le rappeler, autant ce sont les petits riens qui font les grandes histoires, autant les petites fâcheries peuvent pousser les enseignants à bout et les conduire à réfléchir autrement. Mieux vaut alors prévenir que guérir. Attention il faut tout faire pour éviter une grève.