Politique
Assemblée nationale: Le Code de l’information et de la communication votée - (Les professionnels saluent l’importante avancée obtenue pour la Presse)
Publié le samedi 24 janvier 2015 | Le Confrère de la Matinée
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© Autre presse par DR
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C’est désormais une certitude. Les professionnels des médias du Bénin disposent de leur Code de l’information et de la communication. La est arrivée hier dans l’après-midi au terme de la plénière consacrée à l’étude de ce Code. Les députés ont, en effet, donné leur quitus à ce Code par 38 voix pour, 00 contre et 02 abstentions. Ce résultat est aussi le fruit de trois séances plénières au cours desquelles les débats ont été suffisamment âpres. Mais au bout du compte, les violons ont été accordés entre les professionnels des médias, le gouvernement et les députés, même si des zones d’ombre persistent pour ce qui est des peines privatives de liberté.
En effet, au bout du compte, même si les peines privatives ont été supprimées, celles pour outrage au chef de l’Etat et menace sur la chose publique y sont restées, les élus du peuple ayant été inflexibles à ce niveau face à la plaidoirie des professionnels des médias et de beaucoup de députés en plénière à l’instar du PRD Zinsou Edmond qui pense qu’il faut revoir ses peines à la baisse. Mais dans tous les camps, une satisfaction légitime s’est affichée. Pour le président du Réseau des Journalistes Accrédités au Parlement, Gaspard Adjamonsi, c’est une avancée quoiqu’on dise et le bonus, c’est la dépénalisation, la suppression des peines privatives des libertés. Pour le président de l’UPMB, Franck Kpotchémè, la toute première innovation est que la presse béninoise finit avec une législation éclatée ; de plus, certaines terminologies ont été clairement définies, sans oublier la dépénalisation, quand bien même des peines subsistent dans la loi.
Pour le ministre de la communication, Jean Dansou, la liberté de la presse est en train de devenir une réalité dans notre pays et ce qui vient de se passer est un évènement inédit. Mais face à cette satisfaction affichée de toute part, il reste que les professionnels des médias fassent leur propre examen de conscience pour faire écrire à leur profession ses lettres de noblesse.
Yves HOUETO
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